Tout juste auréolé d’un titre de champion NHL, le meilleur buteur des Panthers sort d’une saison simplement exceptionnelle. 94 points, dont 57 buts, un différentiel de +29, mais surtout, 24,5% de tirs transformés, ce chiffre est tout simplement indécent, et est le signe de la pure réussite de l’attaquant Canadien. Aussi, la supériorité numérique des Panthers étant très efficace, Reinhart a fortement contribué à l’offensive Floridienne.
Il reste à savoir s’il sera capable de réitérer telle performance. Il y a fort à penser que cela ne sera pas le cas, un très bon buteur ayant en général entre 13 et 18% de réussite au tir. La force de frappe des Panthers est trop répartie entre les différentes lignes, on peut donc penser que Reinhart approchera 42 à 45 buts maximum avec ses standards en carrière.
L’heure est à la reconstruction chez les Bruins. Jake DeBrusk est parti, Bergeron parti en retraite il y a un an. Brad Marchand arrive tout doucement à la fin de sa carrière. Pasta est donc pilote dans l’avion avec l’arrivée de Elias Lindholm. C’est sur lui que reposera la réussite offensive des siens. En 2023/2024, il aura marqué 49 buts en NHL, alors qu’il avait inscrit 61 buts lors de la campagne exceptionnelle des Bruins, battant le record de points en saison régulière.
Pour cette saison, il sera à nouveau l’artilleur numéro 1. Il faudra avoir plus de réussite que l’an passé, avec 400 tirs environ. Il devrait donc atteindre le plateau des 50 buts sans souci, et peut être les dépasser pour amener Boston en séries éliminatoires.
Le début 2023/2024 ayant été catastrophique pour les joueurs de l’Alberta, celui-ci aura largement été compensé par la suite de saison des protégés de Knoblauch. Un joueur s’est en particulier révélé lors de cet exercice. Joueur d’expérience passé par Toronto, il va démarrer sa quatrième saison chez les Oilers, et devrait sans aucun doute être dans le premier trio offensif avec McDavid. Rien ne laisse donc présager que cela puisse baisser en régime.
La force offensive des Oilers repose essentiellement sur la réussite du trio McDavid/Hyman/Draisatl. Si les automatismes sont les mêmes que la saison passée, on ne devrait pas baisser en rythme. Cependant, McDavid et Draisatl ont moins inscrit de buts qu’à l’accoutumée, ils ont par ailleurs compris que la victoire prime sur la performance individuelle.
Hyman devrait donc continuer ainsi. De là à inscrire une nouvelle fois 54 buts ? Rien n’est moins sûr, avec une réussite à 18,6% la saison passée.
On l’a dit précédemment, le trio offensif des Canadiens est surement le meilleur de la NHL. On le sait également, ces deux joueurs sont capables de marquer 60 à 65 buts en une saison sans trop de problème.
Ce qu’on sait également, c’est que le monstre à deux têtes ne fera plus les mêmes erreurs que par le passé, où les performances individuelles étaient légion. On ne compte plus trop sur ce type de performance, hormis blessure de l’un ou l’autre.
A 29 ans, l’attaquant Canadien a réalisé sa meilleure saison en NHL avec 140 points, dont 51 buts marqués. C’est à la grande réussite de MacKinnon que les joueurs du Colorado ont pu atteindre ce niveau en saison régulière, impliqué de tous les instants. Pour autant, MacKinnon est très imprécis depuis toujours en carrière (12,6% de réussite), il doit sa réussite au grand nombre de tirs au but (405).
Quelle saison à venir pour lui ? Landeskog sera à nouveau à priori absent pendant la saison, et c’est une nouvelle fois sur le duo MacKinnon/Rantanen que les Avs vont se reposer pour tenter de s’en sortir cette saison.
On envisagera donc entre 40 et 50 buts pour le duo, qui devrait rester dans ses standards lors de cette saison.
Auteur lui aussi de sa meilleure saison en carrière aux buts marqués avec 48 buts, le suédois voit arriver deux joueurs de calibre les rejoindre : Jonathan Marchessault et Steven Stamkos.
Grand tireur de tous les instants, les Predators deviennent indirectement outsiders pour le titre suprême. La force étant plus répartie, on verra donc très probablement Forsberg scorer moins que l’an passé, à moins que l’alchimie prenne à outrance. D’expérience, on sait que Stamkos et Marchessault sont capables de marquer, mais la marque est plutôt répartie, donc, une tendance à la baisse.
Qui d’autre que le tenant du titre pour être le plus propre candidat à sa propre succession ? Auston Matthews a tutoyé la réussite ultime lors du dernier exercice avec 69 buts. Il est le principal fer de lance de son équipe, et il sera épaulé comme l’an passé par Nylander, Tavares, Marner et consorts, tandis qu’on a ajouté dernièrement Max Pacioretty au puzzle offensif.
Les rôles sont répartis depuis quelques années, et les 18% de réussite au tir ne sont pas une exception, puisqu’il les réalise pour la troisième saison en carrière.
De plus, le désormais capitaine de la franchise canadienne est investi d’une mission, ramener la coupe Stanley.
On retrouvera je pense assez aisément Auston sur le plateau des 60 buts, à moins d’une blessure, qui l’a d’ailleurs empêché de contribuer à la réussite des Leafs en Séries la saison dernière.
Artemi Panarin (New York Rangers) : Bon passeur, bon buteur. offensive répartie sur le Top 6 – 50 buts maximum. L’explosion tardive de Lafrenière va entrainer des réajustements, peut-être même jusqu’au premier trio. Zibanejad et Kreider devraient marquer 30 à 40 buts, il ne devrait pas en marquer 60.
Alex Ovechkin (Washington Capitals) : Sur le déclin, en difficulté la saison passée, mais les Caps ont recruté pour lui laisser une chance de battre le record de Gretzky. Il a joué de malchance en première partie de saison pour tout de même se rapprocher des 30 buts – 30 à 40 buts
Kiril Kaprizov (Minnesota Wild) : On apprend tout juste la blessure de Matt Boldy. Il sera l’artilleur principal du Wild avec Eriksson Ek. 5ème saison pour le Russe qui devrait passer le plateau des 50 pour la première fois en carrière.
Le Trio du Lightning (Tampa Bay Lightning) : Départ de Stamkos, arrivée de Guentzel, qui s’émancipe de Crosby. Il sera avec le meilleur Ailier de la ligue – Nikita Kucherov, ainsi que Brayden Point qui a marqué 46 buts l’an passé. Ils devraient inscrire entre 100 et 120 buts lors de la saison, assez réparti entre les trois protagonistes
Le Trio des Canucks (Vancouver Canucks) : JT Miller, Brock Boeser, Elias Pettersson sont des joueurs d’impact qui ont marqué 111 buts lors du dernier exercice. On devrait avoir JT Miller prendre un peu plus de présence au scoring, mais ne dépasseront pas les 50 buts.
Les frères Tkachuk (Matthew et Brady) : Pas dans la même franchise mais une montée en qualité dans la franchise. Brady est bon des deux côtés du terrain et porte une équipe en construction. Matthew est désormais champion de la Stanley, et a compris que la cage n’était pas l’objectif principal. Brady sera a 40 buts environ et Matthew scorera une trentaine.