Qu’il fait bon vivre à Vancouver à l’arrivée du printemps. La neige commence à disparaître, les premiers bourgeons se réveillent sous le soleil canadien et les Canucks commencent à gagner leurs matchs. Après une saison en dent de scie, qui se solde par une non-participation aux play-offs cette année, les Canucks de Vancouver retrouvent des couleurs durant cette fin de saison régulière. Et pour cause, Pettersson et ses coéquipiers en sont à 10 victoires sur leurs 12 dernières rencontres.
Avec notamment des succès face à Dallas, Nashville ou encore Toronto. Avec en moyenne 4-5 buts par rencontre, c’est une des meilleures attaques de NHL en ce moment. Mais comme on le disait, c’est trop tard pour se réveiller. Même si les résultats sont encourageants pour la saison à venir, les Canucks ne pourront pas participer aux phases finales cette année. L’entraîneur Rick Tocchet met d’ailleurs en valeur les derniers succès de son équipe malgré tout dans une interview pour Sportsnet : «
Ça fait du bien pour l’équipe de gagner des matchs comme ça contre des équipes qui jouent les phases finales. Ça donne de la confiance pour le futur ». Les Canucks sont 11e de conférence Ouest mais peuvent espérer mieux s’ ils continuent sur leur lancée.
Horvat out, Wins in
Si Vancouver va mieux c’est en partie car devant on arrive à se trouver et à concrétiser. Là où l’équipe se contentait de se reposer sur l’inépuisable Bo Horvat, elle est aujourd’hui capable d’être dangereuse sur chaque ligne. En témoignent les 93 points de Pettersson, les 73 de JT Miller et les 40 de Conor Garland, qui évoluent chacun sur une formation différente.
Au-delà de ces trois artilleurs, on découvre aussi Andrei Kuzmenko cette année à Vancouver. Ancien joueur de KHL, le russe de 27 ans est une pièce importante de l’offensive des Canucks. Cette saison il en est déjà à 35 buts et 31 assist, pour une première année en NHL, c’est un bilan plus que correct.
Si tous ces joueurs commencent par se faire un nom auprès des fans de hockey-sur-glace, c’est tout simplement car ils sont un peu plus mis en lumière qu’il n’y a quelques mois. Sans remettre la faute sur ce brave Horvat, depuis son départ l’équipe va mieux, l’équipe joue sans pression et tout le monde parvient à saisir sa chance, même Anthony Beauvillier avec ses 17 points en 24 matchs.
Le canadien avait été la monnaie d’échange de Bo Horvat à la mi-saison. Il fait d’ailleurs mieux que son homologue qui stagne à 10 points en 22 rencontres chez les Islanders.
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