Statistiquement, les Bruins sont sur les traces d’une saison record de 66 victoires soit 4 de plus que le précédent record. Ils sont la meilleure attaque, le meilleur penalty kill, la meilleure défense et le deuxième meilleur jeu de puissance (au 26/01/23).
AU pourcentage de point, les Bruins sont à 85.1% soit juste derrière les Bruins de 1929-30 avec 87.5%. Ils dominent non seulement à la maison mais aussi de manière générale : 179 à 95 pour le différentiel de but. Si cela continue, ils figureront parmi les meilleures équipes de l’histoire.
Alors après une saison 2021-22 plus que moyenne, qu’est-ce qui explique le rebond soudain des Bruins cette année ?
Cette année les Bruins auraient pu être sans Patrice Bergeron et David Krejci. Au lieu de cela, la franchise les a prolongé et a donc solidifié son effectif à des postes clés et leur efficacité n’est plus à démontrer. Mais cela ne s’arrête pas à ces deux joueurs.
David Pastrnak est le deuxième meilleur buteur de la franchise. Linus Ullmark réalise une saison qui l’emmènera vers un Vezina, Hampus Lindholm se révèle enfin aux côtés de Charlie McAvoy. Le défenseur gaucher a été un joueur hors pair cette saison, menant l’équipe en temps de glace moyen par match à 23:35. Il a également été le meilleur marqueur de points chez les défenseurs avec 31 points, dont 9 en avantage numérique. De plus, son taux de buts marqués à cinq contre cinq de 68,57 % est le meilleur parmi les défenseurs de la LNH avec plus de 800 minutes jouées.
Et derrière ces premiers rang se cache une profondeur redoutable rendant cette équipe compétitive quelque soit les joueurs alignés.
Dans les cages, Jeremy Swayman fait plus que d’être un remplaçant. Il tourne à 93.8% d’arrêts sur ses 8 derniers matchs.
Sur le troisième trio, les Bruins se permettent même le luxe de mettre Taylor Hall, MVP en 2017-18 !
Tout ceci, est entraîné d’une main de maître par Jim Montgomery.
« Immensément », a déclaré Montgomery via The Athletic. « Je ne savais pas que les joueurs seraient si réceptifs aux nouvelles idées. Ce n’est généralement pas le cas, surtout quand ils ont eu autant de succès, comme ces gars-là. Leurs attitudes, leur volonté d’être coachés sont bien au-delà de tout. Je pensais que j’aurais dû expliquer le pourquoi plusieurs fois. Vous devez vendre ce que vous faites en tant qu’entraîneur – pourquoi cela fonctionnera et pourquoi cela améliorera nos chances, que ce soit offensivement ou défensivement.
« Je n’ai eu à expliquer le pourquoi qu’une seule fois. C’est un groupe qui veut être vraiment bon. Pour un entraîneur, c’est tout ce que vous pouvez demander. »
Boston n’a pas eu non plus de problème avec les blessures en début de saison. L’équipe s’est construite malgré cela. Tous les joueurs ont eu cette mentalité du « Next man Up » qui en fait la franchise à succès cette saison.