Après la victoire du Thunder face aux Nuggets, Minnesota peut enfin lancer sa série face à Oklahoma City en finale de conférence Ouest. En conférence de presse, Rudy Gobert a détaillé la manière dont l’équipe a mis à profit ces jours de repos pour bien se préparer.
“J’ai utilisé ces jours pour me remettre physiquement, passer du temps à la salle, sur le terrain, et avec ma famille. Pour l’équipe, chaque journée est différente. Aujourd’hui, on s’est retrouvés pour être ensemble, échanger, et parfois c’est plus axé sur le maintien physique et mental. L’objectif, c’est de s’assurer qu’on sera prêts à jouer à un très haut niveau quand le Game 1 arrivera.”
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— Minnesota Timberwolves (@Timberwolves) May 18, 2025
Déjà présents à ce stade la saison dernière face à Dallas, les hommes de Chris Finch ont, cette fois-ci, bénéficié de davantage de temps pour savourer leur ascension, après avoir écarté les Warriors en seulement cinq matchs. Un détail changeant beaucoup de choses, selon le pivot français.
“L’an dernier, après notre victoire contre Denver, on n’a pas vraiment eu le temps de souffler avant d’enchaîner avec Dallas. Il y a des avantages et des inconvénients dans les deux configurations, mais notre maturité a clairement progressé par rapport aux saisons précédentes. On essaie vraiment d’utiliser ces jours de repos intelligemment.”
Questionné sur l’état d’esprit collectif dans le vestiaire durant cette pause, Gobert a souligné l’unité du groupe.
“Oui, il y a pas mal de discours de motivation en ce moment. Le coach nous a aussi fait part de sa fierté, notamment pour la manière dont on a réagi après avoir perdu le Game 1 de la série précédente. Mais on garde les choses en perspective : notre objectif, ce n’est pas de gagner huit matchs de playoffs. On est à mi-parcours. Le vrai but, c’est de décrocher le titre.”
Le sourire aux lèvres, le natif de Saint-Quentin a également évoqué son coéquipier Anthony Edwards, véritable moteur des Wolves lors de cette campagne.
“Il faudrait que j’écrive un livre pour répondre à cette question. Il est unique. C’est quelqu’un de très gentil, avec un mental de compétiteur extrêmement fort. Il a aussi beaucoup d’humour, il est sûr de lui, il dit ce qu’il pense. Il est toujours en train de plaisanter, de profiter du moment. J’adore le challenger, même quand il est persuadé d’avoir raison. J’essaie d’être un bon mentor pour lui. Ce que j’apprécie énormément, c’est son authenticité. Dans un monde où les médias prennent beaucoup de place et où beaucoup soignent les apparences, lui reste fidèle à lui-même et j’aime vraiment ça.”
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Un journaliste a ensuite souligné la progression du Français, notamment sur les situations de short roll après pick-and-roll, où Gobert se retrouve régulièrement balle en main.
“Depuis mon passage à Utah, j’ai beaucoup progressé. Aujourd’hui, je suis capable de trouver le joueur libre, de finir avec contact, de mettre plus de pression sur la défense. Je peux aussi poser un ou deux dribbles pour créer un mouvement, puis lire la suite : passer ou terminer l’action. J’ai beaucoup travaillé là-dessus ces dernières années, que ce soit sur la finition ou la lecture de jeu. Et quand les défenses doublent sur Edwards, je sais que je serai la première option de passe. C’est fort d’avoir cette confiance de la part de l’équipe.”
À l’aube d’une deuxième finale de conférence consécutive avec les Wolves, Rudy Gobert apparaît prêt, concentré et serein. Rendez-vous mardi 20 mai à 2h30 sur beIN Sports pour le Game 1 face à OKC.
Crédit photo : Cary Edmondson-Imagn Images