Le Grand Prix d'Autriche a vu la McLaren de Lando Norris s'imposer au terme d'une course mouvementée.
Dans une course mouvementée, c’est Lando Norris qui remporte le Grand Prix d’Autriche devant son coéquipier Oscar Piastri. Charles Leclerc complète le podium en troisième position dans sa Ferrari. Comme prévu, la température a augmenté pour le Grand Prix fraîchement prolongé par la F1. Pas moins de 30°C dans l’air et 50°C au sol ont indirectement perturbé la tenue des pneumatiques.
Tout d’abord, le départ de la course a été retardé. La cause ? La monoplace de Carlos Sainz, incapable de bouger de son emplacement de grille. Le tour de formation est d’abord avorté, puis le départ est décalé à 15h15. Au final, Carlos Sainz a été capable de bouger sa monoplace et d’effectuer le tour de formation, avant qu’un départ de flamme ne survienne à l’arrière de sa monoplace, lorsqu’il est dans les stands.
Lors du départ, Lando Norris ferme la porte à Charles Leclerc et conserve les commandes de la course. Piastri en profite alors pour dépasser le Monégasque et non loin derrière, Verstappen, alors remonté à la sixième place, voit sa monoplace se faire satelliser par Kimi Antonelli, sorti de nulle part. La voiture de sécurité fait son apparition et les deux pilotes doivent abandonner.
Lors de la relance, les McLaren s’échappent presque tout de suite bénéficiant d’un rythme faramineux. Oscar Piastri se rapproche de plus en plus de Lando Norris, jusqu’à lui lancer une attaque. Les deux pilotes sont impitoyables et l’un comme l’autre ne laissent rien passer. Les pneus de Norris commencent à surchauffer et plusieurs corrections sont nécessaires pour le pilote afin de garder sa monoplace sur la piste.
La lutte entre les deux est intense. Après plusieurs courts temps morts, ceux-ci en rajoutent une couche. Au 20e tour, Oscar Piastri tente une manœuvre trop audacieuse sur son coéquipier, et manque de le percuter au virage 4. Norris rentre alors aux stands et Piastri fait de même quatre tours plus tard.
Pendant ce temps, le week-end tourne au cauchemar du côté de Williams, qui perd la monoplace d’Alex Albon, signifiant un double abandon pour l’écurie britannique.
Au 30é tour, Tsunoda et Colapinto décident d’animer la course. Après plusieurs passes d’armes audacieuses, Tsunoda vient faire la classique au virage 4, et harponne l’arrière de Colapinto, ce qui envoie l’Argentin en tête-à-queue, sans conséquences. Le pilote Red Bull a été jugé responsable de l’incident, et prend une pénalité de dix secondes.
La course entre ensuite dans son temps mort, où les pilotes gèrent principalement leurs pneumatiques. La dernière vague d’arrêts intervient, et les positions chez les leaders restent inchangées.
Norris et Piastri n’échappent pas à cette règle, et les deux rentrent coup sur coup. Une fois sur leur dernier train de pneus, Norris va connaître des perturbations devant lui. En effet, le Grand Prix d’Autriche, se déroulant sur le Red Bull Ring, est l’un des plus courts de la saison. Long d’un petit peu plus de quatre kilomètres, les tours s’effectuent plus rapidement. De par ce fait, croiser des retardataires est bien plus fréquent.
Le Britannique doit alors faire face à des retardataires, majoritairement dans les secteurs 2 et 3, les secteurs sinueux. L’Australien en profite alors pour réduire l’écart à moins de deux secondes. L’écart est élastique et Piastri flirt avec la zone DRS de son coéquipier. Finalement, la bataille entre Alonso et Bortoleto a aidé Lando Norris, lui qui a pu dépasser les deux lors des zones DRS, tandis que Piastri a été gêné dans la partie sinueuse.
Lando Norris remporte donc son premier Grand Prix d’Autriche et devance Oscar Piastri de peu sur la ligne. Charles Leclerc est 3e.
Deux semaines après avoir été sous le feu des critiques, Lando Norris répond présent sur un circuit où il a toujours performer. Dominant en essais libres, le Britannique est parvenu à prendre la plus belle pôle de sa carrière, devançant son dauphin de cinq dixièmes. Norris n’a pas non plus trembler lors de la course.
Son rythme était optimal et Piastri n’a jamais vraiment eu la chance de passer devant Norris, étant donné que celui-ci avait une lecture de course irréprochable dans ses défenses.
Après un début de saison compliqué, débutant en tant que titulaire chez Red Bull, puis rétrogradé dans l’écurie sœur, Liam Lawson était sous le feu des critiques. Depuis son retour chez Racing Bulls, le Kiwi a très souvent été derrière son coéquipier Isack Hadjar. Ce week-end au Red Bull Ring était différent pour Lawson.
Après une belle séance de qualifications, où il termine 6e, Lawson termine à la même place après une stratégie audacieuse mais efficace de son équipe, et une défense au point sur Fernando Alonso. Pour rappel, le pilote Racing Bulls est indirectement menacé par la jeune pépite de l’académie en Formule 2, Arvid Lindblad.
Nulle part en début de saison, l’écurie Kick Sauber a récemment apporté des améliorations à leur monoplace. Ces évolutions se sont montrées efficaces à Barcelone, avec la magnifique cinquième place d’Hülkenberg. Ce week-end encore, l’écurie Suisse a encore performer.
Les monoplaces vertes ont effectuer leur première double arrivée dans les points cette saison. Hülkenberg, parti en fond de grille, est remonté à la neuvième place quand son coéquipier s’adjuge la huitième place, sa première arrivée dans les points en Formule 1.
Pour leur week-end à domicile, Red Bull a fait fort. Les espoirs de Max Verstappen se sont envolés au virage 3. En plus de cela, le Néerlandais accuse un retard encore plus sévère sur les deux McLaren. Les espoirs de titre s’envolent petit à petit pour le quadruple champion du monde.
De l’autre côté du garage, Yuki Tsunoda continue son chemin de croix chez Red Bull. Lent en qualifications, il n’est pas plus rapide en course et connaît un accrochage le pénalisant de dix secondes. En bref, un zéro pointé à domicile pour l’écurie autrichienne, qui n’avait pas connu de week-end sans le moindre point depuis 77 courses.
Le jeune italien de Mercedes avait fait bonne impression en début de saison. Deux semaines après son premier podium en Formule 1, Antonelli était bien loin de Russell en qualifications. Lors de la course, une erreur de débutant ruine tout espoir de performer. La série est sévère pour le jeune prodige de Mercedes, qui a connu trois abandons au cours des cinq derniers rendez-vous.
L’écurie Britannique a lourdement souffert ce week-end. Après l’annonce de la prolongation de James Vowles, Williams a connu un cauchemar vivant à Spielberg.
Carlos Sainz n’a pas pu débuter la course, souffrant d’un problème mécanique, intervenant après un calvaire en qualifications. De son côté, Albon était remonté dans le top 10 et sa course semblait prometteuse. C’était sans compter sur un autre problème mécanique qui a contraint le thaïlandais à un nouvel abandon.
Pas de pause pour la Formule 1. La F1 revient le week-end prochain en terres historiques, à Silverstone, lieu du premier Grand Prix de l’histoire dans le cadre du championnat du monde. Les McLaren seront à domicile et auront volonté de briller tandis que les outsiders tenteront une nouvelle fois tout ce qu’ils peuvent pour chercher des gros points.