16ème semaine de compétition et les Kansas City Chiefs continuent leur domination et leur quête du 1st seed de la conférence AFC. Avec une petite frayeur de dernière minute et une entorse bien mal venue de Patrick Mahomes, celui-ci est tout de même annoncé pour le match de ce week-end. D’autres équipes ont bataillé toute la saison avec des blessures ou des méformes, attardons nous sur les Baltimore Ravens et les Dallas Cowboys.
Le bilan de la franchise
La franchise de l’état du Maryland se singularise par la constance depuis quelques années. Véritable place forte de la ligue, sa notoriété en défense n’est plus à prouver et, surtout, Lamar Jackson a su développer son jeu pour être plus qu’un Quarter Back coureur. Après 16 années sous les mains expertes d’un John Harbaugh avec 10 victoires pour 7 défaites en 2022, Baltimore renouvelle un bon bilan avec 13 victoires pour 4 défaites en 2023.
Dec 15, 2024; East Rutherford, New Jersey, USA; Baltimore Ravens head coach John Harbaugh looks on during the first half against the New York Giants at MetLife Stadium. Mandatory Credit: Vincent Carchietta-Imagn Images
Parti sur les mêmes bases cette année, la franchise totalise pour le moment, après 15 semaines, 9 victoires pour 5 défaites. Dans une AFC North très compétitive, les matchs pièges sont nombreux et les Ravens ont vite fait de laisser des victoires en route. Sur un style de jeu conservateur et bien organisé, c’est surtout la tenue des troupes par John Harbaugh qui fait la différence et rend cette équipe intraitable.
Les renforts d’intersaison
A la draft 2024, dans les bas fonds des choix dû à leur excellente année précédente, Nate Wiggins, Cornerback, 30ème choix du 1er tour, vient compléter le backfield défensif. Incorporé dès le début, le rookie monte progressivement en régime et vient agrémenter l’effectif de sa motivante jeunesse. Le reste de la draft est, surtout, des joueurs de complément ou des paris sur l’avenir à moindre coût.
A la Free Agency, les Ravens frappent fort avec l’arrivée de Derrick Henry. L’ex volumineux Running Back de Tennessee se relance à Baltimore et, par la même occasion, appuie toujours plus la candidature de la franchise de l’état du Maryland à la grande messe du Super Bowl. Dans un duo redoutable à la course, Jackson et Henry devait être le monstre à 2 têtes ingérable pour les défenses. Le reste des transactions s’axeront essentiellement à la conservation de leurs joueurs (resignature de Van Noy et Madubuike).
Les Playmakers
En attaque, Lamar Jackson (3580 yards, 34 touchdowns et seulement 3 interceptions) est plus que jamais l’arme létale de Baltimore. Quarter Back coureur au début de sa carrière, l’ancien 32ème choix de draft a, enfin, apporté de la consistance au poste en développant un jeu à la passe bien plus sûr et précis.
Lamar Jackson ran a total of 58.1 yards on this play, per @NextGenStats 😳 @GMFB pic.twitter.com/H7gcpsqlvQ
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En lice encore une fois pour glaner un nouveau titre de MVP « Most Valuable Player », Jackson voudrait surement un titre au collectif au dépend de son titre individuel. Avec, à sa disposition, des coéquipiers de talent, Jackson a l’embarras du choix, malgré tout, Baltimore possède un bilan de 9 victoires pour 5 défaites et confirme ses difficultés à faire la décision sur les matchs serrés face aux ténors de la ligue.
A la course, on l’a dit précédemment, l’arrivée de Derrick Henry (254 portées, 1474 yards et 13 touchdowns) change tout dans l’approche des adversaires face à Baltimore. Obligés de se concentrer sur le jeu au sol de crainte de voir l’autobus spécialiste des râffuts s’envoler vers la End Zone, cette attention toute particulière aura l’avantage de donner plus de liberté aux jeux aériens. Bien complété par un Justice Hill qui est bien plus qu’un Running Back numéro 2, Baltimore s’assure de dominer à minima le jeu au sol.
A la réception, les Ravens fonctionne sur un trio Zay Flowers (66 réceptions, 916 yards et 4 touchdowns), Rashod Bateman et Nelson Agholor sans réel receveur numéro 1. John Harbaugh souhaitait privilégier la quantité des cibles avec la greffe de Diontae Johnson arrivé à la trade deadline de Carolina.
Jan 28, 2024; Baltimore, Maryland, USA; Baltimore Ravens wide receiver Zay Flowers (4) carries the ball against the Kansas City Chiefs during the second half in the AFC Championship football game at M&T Bank Stadium. Mandatory Credit: Geoff Burke-USA TODAY Sports
Ce renfort devait être la pierre supplémentaire à l’édifice pour le grand projet, c’était sans compter sur la déception de Johnson de ne pas être plus utilisé et son refus de rentrer en jeu récemment. Coupé à l’heure de l’écriture de ces lignes, son passage aura été éphémère. Avec un Isaiah Likely phénoménal en début de saison et un Mark Andrews se réveillant petit à petit, Baltimore a du talent partout sur le front de l’attaque.
En défense, Madubuike, Smith, Van Noy et Hamilton… n’en jeter plus, la coupe est pleine. Défense très expérimentée et dur au mal, à l’image de la division d’AFC North, les Ravens démontre malgré tout un fossé comme le grand Canyon entre la défense à la course et à la passe. 1ère dans la défense à la course, elle se classe avant dernière à la passe. Gros écart tout à fait étonnant et qui est préjudiciable à l’équipe face à des franchises métronomes dans leur jeu à la passe, d’où les 5 défaites bien peu flatteuses.
Cela sera bien peu original mais le pari fût risqué au début de la draft Fantasy il y a de ça 4 mois. Derrick Henry paraît un choix bien évident en Fantasy mais ces récentes performances chez les Titans laissaient présager qu’il était, à 30 ans, au crépuscule de sa carrière. King Henry a mis tout le monde d’accord, il est là et bien là.
Derrick Henry continues his reign with two more TDs today.
(by @FedEx) pic.twitter.com/dq0fSC4Av5
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Toujours autant percutant et accumulateur de yards salvateurs, il n’est utilisé que sur 60% en moyenne des snaps (Hill le supplée avec talent). Il est toujours, pour autant, un marqueur d’au minium 14 points. Véritable bouffée d’air pour l’attaque des Ravens, il l’est tout autant pour les Managers Fantasy et si d’avance certains Managers auraient eu l’imprudence de ne pas le sélectionner, sauter sur l’occasion mais sans illusion…
Bonus Fantasy : Avec des cibles diversifiées, les points Fantasy se dispersent trop en attaque. Nous nous tournerons vers l’individualité Lamar Jackson. Impossible de passer à côté du phénomène. Toujours en bonne santé, et sans dégringolade de ses performances, il reste avec Burrow et Allen, le Quarter Back pouvant donner un coup de chaud à votre total de points.
Lamar Jackson finds Nelson Agholor WIDE open for the TD!#CINvsBAL on Prime Video
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La double marque, c’est son habitude et il n’y a jamais de crainte à avoir face à n’importe quelles défenses. Sur 25 points Fantasy en moyenne et j’ai bien dit en moyenne, il y eut des pics à 34.42 et 33.90 points Fantasy en semaine 5 et 10 face à des Bengals bien dépassés par les évènements. Tampa Bay en fera les frais aussi en semaine 7 avec 36.44 points Fantasy. Mettez vous à la place du Manager l’ayant dans son roster ; lui, en tout cas, peut apprécier toute la saveur de voir ce genre de score en fin de semaine.
Le bilan de la franchise
Frustration… Voilà comment peut se résumer l’état d’esprit des fans de « l’America’s Team ». Il n’est pas négligeable de préciser que les Cowboys, bizarrement, délivre un bilan toujours positif en fin d’exercice. En 2023, ceux-ci n’ont pas dérogé à leurs habitudes, 12 victoires pour 5 défaites, comme les 2 années précédentes. Mike McCarthy ne rend jamais une copie catastrophique. Reparti pour un nouveau mandat, les fans de la franchise du Texas espèrent bien mieux.
Sep 10, 2023; East Rutherford, New Jersey, USA; Dallas Cowboys head coach Mike McCarthy looks on before the game against the New York Giants at MetLife Stadium. Mandatory Credit: Vincent Carchietta-USA TODAY Sports
2024, 5ème année sous la gouvernance de Mike McCarthy mais sans la participation de Dan Quinn, parti retenter sa chance de Head Coach chez les Commanders, c’est Mike Zimmer, également ancien Head Coach qui prend la relève au pied levé. Toujours très bien organisé et discipliné, il n’en reste pas moins qu’il est difficile d’expliquer les échecs répétés de « la franchise à l’étoile » au moment d’aborder les playoffs. Omniprésence trop polluante d’un Jerry Jones ou difficulté de Dak Prescott à vraiment faire la différence dans les moments qui comptent, difficile d’y voir clair.
Les renforts d’intersaison
A la draft 2024, les Cowboys échouent en playoffs mais ont toujours une bonne saison régulière. Résultat… les 1er choix sont toujours assez bas. En 29ème choix du 1er tour, Tyler Guyton, tackle offensif d’Oklahoma, arrive pour compenser le départ de Tyron Smith sous d’autres cieux. Il aura peu de temps pour apprécier le banc de touche et sera lancé dans le grand bain très rapidement. Le reste de la draft, comme pour beaucoup d’équipes, sera orienté vers le choix de joueurs pour combler des manques en espérant de bonnes surprises.
A la Free Agency, la franchise de Dallas fût bien discrète avec la seule signature notoire de Eric Kendricks, linebacker, en provenance des Chargers. De manière incompréhensible et souvent reproché par les fans du Texas, Jerry Jones reste impassible et ne prenant aucune décision majeur pour révolutionner une équipe se contentant de sa situation. Le reste de la Free Agency sera surtout des resignatures de joueurs en manque de talent.
Les Playmakers
En attaque, Dak Prescott (1978 yards, 11 touchdowns et 8 interceptions jusqu’au moment de sa blessure) devait enfin permettre aux Cowboys de passer plus qu’un tour de playoffs. Il n’en aura même pas l’occasion puisqu’au début du mois de novembre, celui-ci se blessera aux ischio jambiers et sera arrêté longuement pour tout de même parler d’opération.
Dak Prescott to Brandin Cooks. @dallascowboys up 17-7. #SEAvsDAL on Prime Video
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Jusque là, Prescott restait sur ses standards, Cooper Rush prendra la relève mais selon les aptitudes d’un Quarter Back numéro 2. Il reste productif mais pas suffisamment pour faire basculer le match en faveur des Cowboys. Loin de pouvoir prétendre aux playoffs sans en être totalement disqualifié, cette saison sera au final bien morose.
A la course, comme pour le reste, la gestion du groupe de coureur n’aura pas été des plus efficace. Rico Dowdle (177 portées, 880 yards et 1 touchdown), sans lui faire offense, reste la solution numéro 1. Un numéro 1 bien trop inconstant pour amasser les yards nécessaires chaque semaine. Symbole de cette déficience, Ezekiel Elliott fait son retour, après une pige chez les Patriots, avec le poids des années et de sa méforme.
Nov 12, 2023; Arlington, Texas, USA; Dallas Cowboys running back Rico Dowdle (23) reacts during the second half against the New York Giants at AT&T Stadium. Mandatory Credit: Kevin Jairaj-USA TODAY Sports
A la réception, Ceedee Lamb (94 réceptions, 1089 yards et 6 touchdowns), le playmaker par excellence, est bien trop esseulé. Seul dans la horde des défenseurs, le doublant ou triplant à souhait, celui-ci ne cache plus son exaspération en criant haut et fort de venir « le sauver » à la fin du dernier match joué. Brandin Cooks, Jalen Tolbert ou Kaevonte Turpin se débattent et accumulent beaucoup de yards sans jamais voir le cuir. Nouveau symbole de cette gestion catastrophique, l’arrivée à la trade deadline de Jonathan Mingo, Carolina Panthers, a été plus vue comme un move inutile qu’un atout apportant du poids à l’attaque. Jake Ferguson, après de bonnes saisons, se perd dans les méandres de la saison de Dallas.
En défense, dans le flow du niveau global de l’équipe, Micah Parsons et consort ont bien baissé d’un niveau. Toujours obligé de compenser les errements de l’attaque, les joueurs coachés par Mike Zimmer finissent par se démotiver et, comme Ceedee Lamb, ne cachent plus leurs frustrations. On n’oublie pas les éternels « moues » de Parsons sur le bord de terrain ne trahissant nullement son état d’esprit. En terme de statistiques, la défense reste une passoir contre la course (dernier tiers du classement) mais démontre en provoquant un nombre impressionnant de pénalités à ses adversaires (117) et en infligeant un nombre de sacks important qu’elle peut, par séquence, faire trembler ses adversaires.
Joueur se sentant bien seul dans ce lot inépuisable de joueurs blessés ou contre performant, Ceedee Lamb, malgré le peu de lancées trouvant leur cible, tient son rang de Superstar de Fantasy. Véritable joueur, comme Justin Jefferson, choisi dès le premier tour de draft Fantasy. Il vous apportera d’office les points nécessaires à votre total de points Fantasy.
These Ceedee Lamb catches… whew 😮💨@dallascowboys | @_CeeDeeThree pic.twitter.com/YVG4WQUFqp
— NFL (@NFL) June 8, 2024
A 20 points Fantasy de moyenne, Ceedee Lamb justifie son contrat chaque semaine. Tributaire exclusif du Quarter Back présent dans l’escouade à chaque match, il vous fera rarement faux bond au final. Même dans une fin de saison bien complexe où les Cowboys n’ont pratiquement plus rien à jouer, son ego et sa volonté de produire vous assurera un bon nombre de réceptions pendant les playoffs Fantasy se déroulant de la semaine 15 à 18 du calendrier NFL.
Bonus Fantasy : Pour faire plus original que les éternels joueurs d’attaque, faisons un tour en défense et chez les linebackers pour voir un DeMarvion Overshown faire grimper le curseur de votre total de points Fantasy. De 10 à 15 points Fantasy à 32 points, il reste une bonne pioche dans les IDP League pour vous assurer un bon complément et compenser toute défaillance d’un receveur en manque d’inspiration.
DeMarvion Overshown (1)
Dallas Cowboys
23 yards, Pick Six pic.twitter.com/RGNwhavwv0— NFL Touchdown Videos (@NFLTDsVideos) November 28, 2024
Placé sur l’injury reserve pour le reste de la saison après une grave blessure, il sera l’énième joueur performant des Cowboys à manquer des matchs en cette saison 2024. Pour vos Fantasy à venir, penser à le sélectionner dans les Fantasy Standard renouvelées chaque saison ou aller le chercher dans le Waiver Wire en prévision d’un retour où celui-ci fera le bonheur de vos Dynasty Fantasy League.
Prêt à en découdre ce week-end sur les terrains, les joueurs réels s’en chargeront pour faire briller leurs équipes mais ces athlètes… également de Fantasy… en profiteront, peut-être, pour vous qualifier en Fantasy Playoffs ou vous faire gagner le Fantasy Super Bowl…
Place au(x) jeu(x)…