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Guerschon Yabusele, Jalen Brunson, Naz Reid… : gros plan sur les « bonnes affaires » de la NBA !

Jean Fabre-Jevanoff

En NBA, comme dans toutes les ligues américaines et dans le sport plus globalement, les salaires sont de plus en plus conséquents. Les revenus ne cessent d’augmenter année après année et, par conséquent, l’argent entre de plus en plus en compte dans les décisions sportives. Si les plus gros salaires sont souvent évoqués et font l’objet de classements et d’articles, il est en revanche rare de voir les plus petits salaires mis en lumière. Pourtant, le salaire ne fait pas toujours la performance d’un joueur, et n’est pas toujours gage de réussite : 5 des 10 plus gros salaires de la ligue n’ont pas participé aux playoffs cette saison. Bref, petit ou gros salaire, l’important reste avant tout d’en avoir pour son argent dans la grande ligue !

Les Suns et les 76ers ont dépensé à perte 

Phoenix et Philadelphie ont déçu cette saison. Malgré des stars dans leur effectif, aucune de ces deux franchises n’a réussi à rallier les playoffs. Elles comptaient pourtant chacune au moins deux joueurs parmi les dix plus gros salaires de la NBA pour cette saison : 

  1. Stephen Curry, Golden State Warriors – 55 761 216 $ 
  2. Joel Embiid, Philadelphia 76ers – 51 415 938 $ 
  3. Nikola Jokic, Denver Nuggets – 51 415 938 $ 
  4. Kevin Durant, Phoenix Suns – 51 179 021 $ 
  5. Bradley Beal, Phoenix Suns – 50 203 930 $ 
  6. Kawhi Leonard, LA Clippers – 49 350 000 $ 
  7. Devin Booker, Phoenix Suns – 49 205 800 $ 
  8. Paul George, Philadelphia 76ers – 49 205 800 $ 
  9. Karl-Anthony Towns, New York Knicks – 49 205 800 $ 
  10. Jaylen Brown, Boston Celtics – 49 205 800 $ 

À l’inverse, d’autres franchises en finale de conférence comptent sur des joueurs clés, pourtant très modestement rémunérés 

Un All-Star figure au-delà du 60e rang salarial 

Jalen Brunson (New York Knicks) – 64e salaire 

Leader des Knicks durant ces playoffs 2025, Jalen Brunson est devenu le baromètre de la franchise new-yorkaise. Pourtant, bien qu’All-Star, il ne gagne « que » 24,96 millions de dollars cette saison, un salaire situé entre ceux de Jonathan Isaac (souvent blessé) et Terry Rozier (décevant). 
Un énorme coup pour les Knicks, d’autant qu’il leur a permis d’économiser environ 113 millions via son extension. 
Brunson a tourné à 26 points de moyenne (10e NBA), 7,3 passes (11e), avec 48,8 % au tir, 38,3 % à 3 points et 82,1 % aux lancers. 

Myles Turner (Indiana Pacers) – 86e salaire 

Myles Turner est l’un des meilleurs intérieurs modernes : 2 contres par match, 2 tirs à 3 points avec 39,6 % de réussite. Défensivement, il fait baisser les pourcentages adverses de 8,2 points dans la raquette. Ce dernier gagne 19,9 millions cette saison, mais il est indispensable des deux côtés du terrain et pourrait prétendre à bien plus.

Norman Powell (Los Angeles Clippers) – 88e salaire 

Il y a un an, personne n’aurait imaginé Norman Powell dans ce type de liste. Mais à 31 ans, il a transformé sa saison en véritable révélation. 
Il a terminé avec 21,8 points de moyenne, 48,4 % au tir, 41,8 % à 3 points, et une différence de +7,4 points par 100 possessions. Pour un joueur payé 19,2 millions, c’est une aubaine. 

Derrick White (Boston Celtics) – 90e salaire 

Bien plus qu’un simple « glue guy », Derrick White est élite en défense et extrêmement fiable en attaque. Il gagne 18,8 millions, mais produit comme un joueur du top 20 NBA en termes de win shares (16e). Ultra-polyvalent, toujours là où son équipe a besoin de lui, le meneur parait clairement sous-payé.

Des joueurs essentiels… à prix réduit 

Naz Reid (Minnesota Timberwolves) – 117e salaire 

Naz Reid reste sous-estimé, sans doute à cause de son statut de joueur non-drafté et de son rôle de remplaçant. Pourtant, il est très talentueux, polyvalent entre les postes 4 et 5, et difficile à défendre. Sur 36 minutes : 18,6 points, 7,9 rebonds, 3 passes, 2,9 tirs à 3 pts, 2,1 interceptions + contres. 
Pour 14 millions, c’est largement sous-évalué. Il devrait d’ailleurs refuser son option à 15 millions pour signer un meilleur contrat. 

Austin Reaves (Los Angeles Lakers) – 121e salaire 

Reaves a été l’un des 12 seuls joueurs cette saison à compiler 20 points, 5 passes et 2,5 tirs à 3 points de moyenne. En tant que troisième option derrière LeBron James et Anthony Davis (puis Luka Doncic), il a été indispensable à une équipe classée 3e à l’Ouest. Avec seulement 12,98 millions de dollars, c’est une prouesse. 

Ivica Zubac (Los Angeles Clippers) – 140e salaire 

Souvent sous-estimé, Ivica Zubac est également très sous-payé. Avec 11,7 millions, il a terminé : 3e en win shares, 11e en impact global, 4e aux rebonds, 2e en double-doubles. Il pourrait même intégrer les équipes All-NBA ou All-Defensive. Difficile d’imaginer tout cela en regardant uniquement son salaire. 

Payton Pritchard (Boston Celtics) – 213e salaire 

Avec 6,7 millions cette saison, Pritchard a été un investissement ultra-rentable pour Boston. Élu Sixième Homme de l’Année, il a tourné à 14,3 points, 3,5 passes, 1 perte de balle, et est le seul remplaçant fiable des Celtics en playoffs. Un contrat ridicule pour moins de 5 % du salary cap. 

Des bonnes surprises à des prix dérisoires 

Malik Beasley (Detroit Pistons) – 228e salaire 

Les Pistons n’ont eu besoin que de 6 millions de dollars pour attirer Malik Beasley l’été dernier, espérant améliorer leur spacing. Résultat : Beasley est devenu le meilleur shooteur à 3 points de l’histoire de la franchise sur une saison, record battu avant même le All-Star Break. Ce dernier a inscrit 319 tirs primés, 8e plus haut total de l’histoire NBA, à 41,6 % de réussite. Il a aussi tourné à 16,3 points par match, son deuxième meilleur total en carrière. 
Même s’il reste un joueur unidimensionnel, il excelle dans un domaine très prisé. Il peut raisonnablement espérer doubler son salaire cet été.

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Ty Jerome (Cleveland Cavaliers) – 328e salaire 

Les Cavaliers n’attendaient pas grand-chose de Ty Jerome à l’été 2023. Signé pour 2 ans et 5 millions, il a explosé après une première saison gâchée par une blessure. Il a terminé 3e au vote du Sixième Homme de l’Année, avec 12,5 points, 51,6 % au tir, 43,9 % à 3 pts, 87,2 % aux lancers en seulement 19,9 minutes par match. À 27 ans, Jerome risque d’être trop cher pour Cleveland et pourrait multiplier son salaire cet été. 

Guerschon Yabusele (Philadelphia 76ers) – 391e salaire 

Revenu en NBA l’été dernier après de superbes prestations aux Jeux olympiques de Paris 2024 et de nombreux succès avec le Real Madrid, Guerschon Yabusele avait signé un contrat minimum pour un vétéran avec Philadelphie. Suite aux blessures de Joel Embiid et d’Andre Drummond, le Français a été d’une grande aide. En 27,1 minutes de moyenne, il a cumulé 11 points, 50,1 % au tir, 38 % à 3 points, 5,6 rebonds et 2,1 passes. Désormais libre, les 76ers pourraient lui faire une offre nettement supérieure… à moins qu’une autre franchise ne remporte la mise.  

Crédit photo : Brett Davis-Imagn Images

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Journaliste polyvalent sur le football américain, j’écris aussi des articles sur le basket. Commentateur sur Twitch et sur YouTube. Passé par Eurosport notamment. Un mix d’Eminem et de OBJ, fan inconditionnel de Patrick Mahomes et Lebron James

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