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En fin de contrat aux Warriors, Steve Kerr n’est pas pressé de prolonger

Maxime Bodilis

Les Warriors s’apprêtent à vivre un exercice déterminant. Renforcés par la récente signature d’Al Horford dans la baie de San Francisco et alors que l’équipe s’avance comme l’une des plus expérimentées de l’histoire de la NBA, les Dubs joueront gros en 2025-2026. Avec quatre de leurs titulaires âgés de 35 ans ou plus, les champions NBA 2022 devraient naviguer à vue lors de la prochaine saison, dont les résultats dicteront très certainement la suite du projet pour la franchise californienne.

Un contexte bien particulier qui n’encourage pas l’entraîneur Steve Kerr, dans la dernière année de son contrat dans la Bay Area, à s’empresser de signer une extension de son bail. Interrogé sur le sujet lors de son passage dans le poodcast The TK Show lundi, le sélectionneur de Team USA lors des derniers jeux de Paris expliquait ainsi.

J’en suis à un point de ma carrière où je veux m’assurer que tout est ok. Pour l’organisation, pour les joueurs, comme pour moi.

Avant d’ajouter, rappelant la condition sine qua none pour présider aux destinées d’une équipe.

Les postes d’entraîneur ont une date de péremption. Et c’est le cas dans tous les sports. Et quand vous sentez que ça ne clique plus, alors c’est qu’il est temps de raccrocher. Mais je ne pense pas que ce soit mon cas. Je ne pense pas que nous en soyons arrivés là.

Poursuivant l’analyse, l’ancien coéquipier de Michael Jordan aux Bulls, reconduit pour 2 ans et 35M$ à la tête des Warriors en février 2024, précisait alors.

Je me sens très à l’aise avec les joueurs. Je sais qu’ils me respectent. Et j’adore travailler avec cette organisation. Donc si vous me posez la question, je me vois bien continuer l’aventure plus longtemps. Mais je ne suis pas certain que ce soit le moment de penser à cela. Car je veux surtout voir comment vont se présenter les choses cette saison. Peut être qu’au moment du All-Star Game, je me dirai “les choses se passent bien, c’est le moment de prolonger”. Mais pour le moment, j’ai surtout envie de voir où nous allons.

Heureux à la tête des Warriors, qu’il a mené à 4 titres en 8 ans avec Stephen Curry à la baguette, Steve Kerr se montrait en paix quant à son avenir dans le nord de la Californie.

Je suis parfaitement à l’aise concernant le futur. Peu importe ce qui arrive, j’aime ce que je fais, et je ne pense pas que cela s’arrête demain.

Débarqué sur le banc de Golden State en 2014, Steve Kerr a réalisé un travail monstrueux et offert à la franchise un prestige inédit. Convaincu qu’il aura encore une chance d’offrir un 5ème sacre aux Warriors l’an prochain, l’ancien joueur des Spurs refuse de voir cette saison 2025-2026 comme un potentiel clap de fin.

Ce n’est ni la dernière danse de l’équipe, ni la mienne. Ce n’est absolument pas comme cela que je vois les choses. Stephen Curry, Draymond Green et Jimmy Butler sont sous contrat jusqu’en 2027. Nous sommes juste une équipe qui prend de l’âge et qui tente de rester au top. Et à ce stade, nul ne sait combien de temps cela durera. Donc ce n’est en aucun cas notre dernière danse.

Vainqueur des Lakers lundi pour son premier match de préparation, Golden State retrouvera Luka Doncic & Co le 21 octobre prochain pour le lancement de la nouvelle saison NBA. Un test XXL qui devrait donner une première indication sur le potentiel des coéquipiers de Jonathan Kuminga cette année.

Credit : © Jesse Johnson-Imagn Images

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Rédac' Chef « Basket » chargé de la qualité des contenus et du respect de notre ligne éditoriale. Ancien joueur de la SIG Strasbourg reconverti dans le journalisme. Passé par les centres de formation BeBasket, Reverse et Skweek avant de rejoindre The Playoffs. Biberonné aux dunks de Shawn Kemp et aux duels Pau-Limoges. Fan inconditionnel de Damian Lillard et Laurent Sciarra. Les highlights de Wemby illuminent mes journées. Et le shoot de Diamantidis continue de hanter mes nuits.

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