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Sergio Pérez affirme des regrets de la part de Red Bull

Arthur Berlemont

Sergio Pérez s'est récemment confié par rapport à la pression et au traitement reçu chez Red Bull Racing la saison dernière.

Sergio Pérez, viré par l’écurie Red Bull à la fin de l’année 2024, a pris la parole concernant son ancienne écurie et l’atmosphère l’entourant. Pour rappel, celui-ci avait signé une prolongation de deux ans en juin dernier. Celui-ci a connu une saison 2024 terrible, avec un enchaînement de contre-performances et d’accidents, correspondant tout de même au déclin en performances de la voiture.

Lors d’une prise de parole dans le podcast « Desde el Paddock », le Mexicain a évoqué l’ambiance pesante l’entourant, notamment lorsqu’il avait signé sa toute fraîche prolongation de contrat. Il blâme notamment l’écurie autrichienne de ne pas l’avoir assez soutenu lorsque les médias s’acharnaient sur lui.

« En fin de compte, c’est comme ça que ça se passe dans le sport. Des décisions ont été prises parce qu’il y avait trop de pression, qu’ils avaient eux-mêmes générée. »

Chez Red Bull, la pression est à son paroxysme, surtout lorsqu’on ne performe pas. Avec la pression du championnat constructeurs qu’il leur échappait, l’écurie Red Bull a été très critique sur les performances de Pérez, et à juste titre, lui qui enchaînait les performances moyennes, malgré la signature de son nouveau contrat.

« J’avais signé un contrat à Monaco, mais dès la course suivante, tout le monde parlait de mon avenir, alors que j’avais déjà resigné », a ajouté Pérez. « Il aurait été facile pour l’équipe de me protéger et de dire : “Vous savez quoi ? Nous avons un pilote sous contrat pour les deux prochaines années ». Mais ça n’a pas été le cas. À partir de là, tout le monde ne parlait plus que de Red Bull, course après course. Au final, il y avait beaucoup de pression de mon côté du garage, car cette pression se répercutait énormément sur les ingénieurs et sur toutes les personnes impliquées, et je pense qu’au final, cela nous a vraiment coûté cher. »

Il est vrai que course après course, Pérez était de plus en plus en danger. De plus, celui-ci a failli perdre son baquet à la trêve estivale, lorsque les rumeurs indiquaient que Daniel Ricciardo allait le remplacer à Zandvoort.

Red Bull regrette de s’être séparé de Sergio Pérez ?

Au terme de la saison 2024, Red Bull prend la décision de promouvoir le jeune Liam Lawson, n’ayant jamais effectué une saison plein en Formule 1, dans le second baquet. Il s’avère que le Néo-Zélandais a tenu deux courses avant d’être renvoyé illico presto chez Racing Bulls. Depuis le Grand Prix du Japon, c’est Yuki Tsunoda qui est installé confortablement, ou presque, aux côtés de Max Verstappen. Cependant, Tsunoda a, certes, été une amélioration par rapport à Lawson, mais pas pour autant convaincant pour prétendre à un réel succès.

Cette situation pousse Sergio Pérez à estimer que Red Bull émet des regrets par rapport au traitement du mexicain.

« Je sais qu’au fond d’eux-mêmes, ils sont vraiment désolés, je le sais de source sûre », a affirmé Pérez. « Les gens pourraient penser que cela me réjouit, mais ce n’est pas le cas… Nous avions une excellente équipe, qui s’est finalement effondrée peu à peu. »

Red Bull connaît un déclin en performances depuis maintenant plus d’un an. C’est d’autant plus étonnant après une saison 2023 dominée par la RB19, monoplace la plus dominante de l’histoire, et un début de saison 2024 dans la lignée de la précédente. Toujours selon Pérez, ce déclin s’explique tout simplement par le départs de visages importants de l’écurie autrichienne.

« À l’époque, nous ne dominions pas autant que Mercedes, qui disposait d’un avantage moteur considérable. Pour nous, l’avantage était minime et nous avions une équipe formidable. Je pense que les problèmes ont commencé lorsque Adrian Newey est parti. Puis, Jonathan Wheatley, qui était un élément essentiel, est également parti. »

En effet, Red Bull a perdu peu à peu des éléments importants, synonyme d’une fuite de cerveaux. Les départs de Newey et Wheatley sont en partie dus à la guerre interne ayant fait surface la saison dernière entre le clan Horner, supporté par le Thaïlandais de la marque, et le clan Marko, supporté par les Autrichiens.

En attendant, Sergio Pérez est peut-être en train de se recréer un renouveau en Formule 1. Disposant d’une expérience non négligeable et d’un soutien financier assez important, il pourrait se retrouver sur la grille dès la saison prochaine chez Cadillac, nouvelle écurie du championnat.

Credit: Eric Bolte-USA TODAY Sports

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Etudiant passionné de sport, avant tout mécaniques, j'ai découvert les sports US il y a quelques années. J'ai tout de suite accroché pour la ville de Cincinnati et ses franchises de NFL et MLB. Aujourd'hui, je suis là par passion dans la rédaction d'articles sur divers sports que j'affectionne.

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