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Coupe du monde des clubs : La grande preview

Romain Balle

Du 15 juin au 13 juillet prochain, la FIFA organise la première édition de sa toute nouvelle Coupe du monde des clubs qui réunit désormais 32 équipes. Elle aura lieu aux États-Unis, en guise de répétition générale un an avant le mondial. Voici les forces en présence et tout ce qu’il faut savoir.

Les grands favoris

Paris Saint-Germain

Sans chauvinisme malvenu, le Paris Saint-Germain semble être le grand favori de cette compétition. La troupe de Luis Enrique a raflé tous les trophées possibles cette saison (Ligue des Champions, Ligue 1, Coupe de France, Trophée des champions) et le chef d’œuvre absolu en finale de la C1 face à l’Inter Milan (5-0) a entériné son statut incontesté de meilleure équipe européenne de la saison.

Férus d’un style de jeu alléchant, basé sur le jeu de position et l’intensité physique, les Parisiens chercheront à mondialiser leur domination. Cependant, le PSG n’a pas hérité d’un groupe facile avec l’Atletico Madrid, les Seattle Sounders et Botafogo. Notons enfin que Paris n’amène aucune recrue outre-Atlantique.

Real Madrid

Mandatory Credit: Vincent Carchietta-USA TODAY Sports

Lorsque le Real Madrid participe à une compétition, il fait généralement parti des favoris. Véritable machine à gagner, la Maison Blanche n’a (presque) rien gagné cette saison hormis une Supercoupe d’Europe. Revanchards, les Madrilènes ont donc l’ambition d’embellir une saison presque honteuse pour un club de ce calibre. En conséquence, les Espagnols ont accueilli des renforts de poids avant de s’envoler sur le sol américain.

Trent Alexander-Arnold et Dean Huijsen, défenseurs, seront ainsi de la partie. Mais c’est surtout sur le banc qu’il y a eu du changement puisque Madrid a dit adieu à Carlo Ancelotti (15 titres, 3 Ligues des champions remportées avec le Real) pour accueillir Xabi Alonso, ancien pensionnaire de la maison et vainqueur invaincu du championnat d’Allemagne avec Leverkusen en 2023. Kylian Mbappé, motivé par le Ballon d’or, sera aussi un atout à surveiller.

Inter Milan

Difficile au vu de la régularité et du bilan de l’Inter Milan ces dernières années (2 finales de Ligue des Champions, un titre de champion d’Italie et deux Coupes d’Italie depuis 2022) de ne pas les classer parmi les grands favoris de cette Coupe du monde des clubs, même si ce n’est pas l’équipe la plus alléchante sur le papier.

Empruntés physiquement en fin de saison, les Milanais n’ont remporté aucun des trois trophées majeurs dans lesquels ils étaient engagées jusqu’à la fin avril. La gifle reçue en finale de la Ligue des Champions n’a pas aidé non plus, mais les Interisti savent gagner et passer des tours. Comme le Real, l’Inter a eu le temps d’accueillir un nouveau coach en la personne de Cristian Chivu qui effectuera ses grands débuts. Notons aussi l’arrivée de l’ancien Marseillais Luis Henrique sur les ailes.

Les outsiders

Manchester City

Credit : © Kyle Robertson/Columbus Dispatch, Kyle Robertson / USA TODAY NETWORK

Si cette Coupe du monde des clubs avait été organisée un an plus tôt, les Cityzens seraient aisément passés dans la catégorie du dessus, mais après 4 ans de règne sans partage en Angleterre, Manchester City a accusé le coup cette année. En plus d’une troisième place en championnat (pire bilan depuis la première saison de Pep Guardiola), les Skyblues n’ont même pas atteint les 1/8e de finale de la Ligue des champions, une première depuis 2013.

Vexé, Manchester City a sorti le chéquier ces derniers jours pour arriver en position de force aux États-Unis. Ce sont ainsi Tijani Reijnders (élu meilleur milieu de Serie A de la saison), Rayan Cherki et Rayan Aït-Nouri qui sont venus renforcer les rangs d’une équipe revancharde. Naturellement, Erling Haaland sera un joueur à surveiller chez City, tout comme Rodri, le Ballon d’or en titre, qui revient d’une longue blessure.

Bayern Munich

Credit : Wis. Samantha Madar/USA TODAY NETWORK-Wisconsin

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C’est un géant d’Europe, champion d’Allemagne 9 fois sur les 10 dernières années, qui s’avance en terre américaine. Le Bayern Munich est un ogre, et même lorsqu’il traverse une période délicate, comme lors de ses deux dernières années, il parvient à enchaîner une demi-finale et un quart de finale de Ligue des champions.

Dotés d’un effectif mirobolant, les Bavarois auront aussi un groupe à leur portée avec Boca Juniors, Auckland City et Benfica qui les attendent. S’il y a un joueur à observer de près dans les rangs munichois, il s’agit de Jamal Musiala, le diamant allemand de 22 ans, qui sera tout frais après une blessure qui l’a tenu éloigné des terrains depuis début avril.

Chelsea

Mandatory Credit: David Gonzales-USA TODAY Sports

Les Blues semblent enfin voir la lumière au bout du tunnel. Après deux ans et demi de grand n’importe quoi depuis le rachat du club par Todd Boehly, Chelsea retrouvera la Ligue des champions l’an prochain après deux ans d’absence. En Europe toujours, les joueurs d’Enzo Maresca ont remporté la C4, compétition dont ils étaient les immenses favoris.

Chelsea arrive donc en confiance aux États-Unis, mais aussi et surtout avec de la stabilité et des certitudes. Côté individualité, il faudra surveiller Moses Caicedo, l’un des meilleurs de Premier League l’an passé, et Cole Palmer, star naturelle des Londoniens, qui arborera son nouveau numéro 10.

Palmeiras

Puisque cette compétition est mondiale (comme son nom l’indique), il fallait bien inclure une équipe non-européenne. Si Botafogo fait peut-être office de meilleur équipe brésilienne (vainqueur cette année du championnat et de la Copa Libertadores) le groupe de la mort dans lequel il se trouve rend assez faibles ses chances de passer les poules. Soit tout le contraire de Palmeiras, le club basé à Sao Paulo, qui a hérité d’un groupe abordable (Inter Miami, Al Ahly, FC Porto).

Les hommes en vert ont aussi pour eux un bilan sportif plus que flatteur ces dernières années avec deux titres de champion du Brésil et deux sacres en Copa Libertadores depuis 2020. Le club fondé en 1914 dispose aussi de véritables pépites dans ses rangs, à commencer par le jeune Estevao (18 ans) – qui rejoindra Chelsea à la fin de l’été – auteur de 4 buts en 5 matchs de Copa Libertadores cette saison ou encore de Vitor Roque (20 ans) revenu du Barca au mois de Février.

Les dark horses

Inter Miami

Mandatory Credit: Sam Navarro-Imagn Images

Comment ne pas évoquer une équipe américaine qui évoluera à domicile ? Comment surtout ne pas évoquer l’équipe de Lionel Messi, qui continue d’attirer tous les regards. Si les Floridiens avaient parfaitement commencé leur saison, tout s’est rapidement effrité depuis le début du mois de mai et une cuisante élimination par Vancouver en demi-finales de la Champions Cup. Depuis, Miami a perdu deux matchs, mais reste sur le podium de la conférence Est en MLS.

Les Herons semblent surtout avoir le plus bel effectif nord-américain avec des joueurs comme Sergio Busquets, Jordi Alba ou Luis Suarez. Dans un groupe A très ouvert, les hommes de David Beckham devront gérer la jeunesse de Palmeiras et de Porto, ce qui ne leur réussit habituellement pas. Mais le talent est là en Floride et la bande à Messi jouera deux matchs à domicile.

Mamelodi Sundowns

Ce sera peut-être l’une des équipes coup de cœur de cette Coupe du monde des clubs 2025. Les Sud-Africains n’arrivent clairement pas dans le costume de favori de l’autre côté de l’Atlantique mais ont pour eux une confiance flamboyante. Champions d’Afrique du Sud chaque année depuis 2018 et finaliste de la dernière Ligue des champions CAF, les ‘Brésiliens’ en référence à leur tenue verte et jaune, déploient aussi un style de jeu attrayant qui pourrait conquérir le cœur des initiés.

« Notre possession peut atteindre les 70%, parfois plus » confiait Miguel Cardoso, entraîneur de cette équipe, à l’AFP. S’il y a un joueur à suivre pour l’équipe basée à Pretoria, il s’agit de Themba Zwane, « notre Lionel Messi », affirmait Joel Masilela, ancienne gloire du club. Dans un groupe F ouvert avec le Borussia Dortmund, Fluminense et Ulsan, les ‘Downs’ pourraient être l’une des surprises de la compétition.

River Plate

Comme de nombreuses autres équipes présentes, River Plate est une machine à gagner. Avec 38 titres nationaux (un record), l’équipe de Buenos Aires est une habituée des grands rendez-vous même si la période récente est un peu compliquée, particulièrement sur le plan continental où les Gallinas n’ont pas remporté une Copa Libertadores depuis 2018.

Mais ils auront de l’espoir dans le groupe E, dont ils sont largement capables de s’extirper. Ils partageront l’affiche avec l’Inter Milan, le CF Monterrey et les Urawa Reds. Enfin, s’il y a un joueur à sortir du lot pour le club à la bande rouge, il s’agit de Franco Mastantuono, 17 ans, que le Real Madrid vient de s’offrir à prix d’or (63.2 millions d’euros). Quelle meilleure sortie que d’offrir un beau parcours à son club ?

Les groupes

Les deux premiers de chaque groupe se qualifient

Groupe A

Al Ahly (Égypte)

Inter Miami (USA)

Palmeiras (Brésil)

FC Porto (Portugal)

Groupe B

Paris Saint-Germain (France)

Atletico Madrid (Espagne)

Botafogo (Brésil)

Seattle Sounders (USA)

Groupe C

Bayern Munich (Allemagne)

Boca Juniors (Argentine)

Benfica (Portugal)

Auckland City (Nouvelle-Zélande)

Groupe D

Chelsea (Angleterre)

Espérance Tunis (Tunisie)

Flamengo (Brésil)

Club León (Mexique)

Groupe E

Urawa Reds (Japon)

River Plate (Argentine)

CF Monterrey (Mexique)

Inter Milan (Italie)

Groupe F

Fluminense (Brésil)

Ulsan HD (Corée du Sud)

Borussia Dortmund (Allemagne)

Mamelodi Sundowns (Afrique du Sud)

Groupe G

Manchester City (Angleterre)

Juventus Turin (Italie)

Wydad Casablanca (Maroc)

Al Ain (Émirats Arabes Unis)

Groupe H

CF Pachuca (Mexique)

Real Madrid (Espagne)

Salzbourg (Autriche)

Al Hilal (Arabie Saoudite)

Les dates à retenir

Début de la compétition : Dimanche 15 juin 2025 (Al Ahly – Inter Miami, 2h du matin heure française)

Début des huitièmes de finale : Samedi 28 juin 2025

Quarts de finale : 4-5 juillet 2025

Demi-finales : 8-9 juillet 2025

Finale : Dimanche 13 juillet 2025 (21h heure française, MetLife Stadium, New York)

Les stades hôtes

-Lumen Field (Seattle, WA, 68 000 places)

-Rose Bowl Stadium (Los Angeles, CA, 89 000 places)

-Geodis Park (Nashville, TN, 30 000 places)

-Mercedes-Benz Stadium (Atlanta, GA, 70 000 places)

-TQL Stadium (Cincinnati, OH, 26 000 places)

-Bank of America Stadium (Charlotte, NC, 74 000 places)

-Inter&Co Stadium (Orlando, FL, 25 000 places)

-Camping World Stadium (Orlando, FL, 60 000 places)

-Hard Rock Stadium (Miami, FL, 65 000 places)

-Audi Field (Washington, D.C., 20 000 places)

-Lincoln Financial Field (Philadelphie, PA, 67 000 places)

-MetLife Stadium (New York, NY, 82 000 places)

Le MetLife Stadium de New York, enceinte qui accueillera la finale. Mandatory Credit: Kirby Lee/Image of Sport-USA TODAY Sports

Où suivre la compétition en France ?

L’intégralité des rencontres seront diffusées par DAZN. TF1 diffusera le premier match du Paris Saint-Germain face à l’Atletico Madrid ainsi que la finale de la compétition.

© Hannah Foslien-Imagn Images