Si Jimmy Butler (24 points, 10 rebonds et 8 assists) s’est notamment occupé d’alimenter la marque mardi dans la victoire des Warriors face aux Bucks, Draymond Green, lui, s’est chargé des basses besognes de l’autre côté du terrain. Investi comme jamais dans son duel avec Giannis Antetokounmpo, le quadruple champion NBA s’est fendu d’une prestation défensive de premier choix avec 10 rebonds défensifs, 2 interceptions et 4 contres, dont un sur un Greek Freak limité à 20 points et 5 sur 16 au tir.
Une masterclass qui n’a pas manqué de susciter des réactions pleines d’admiration au terme de la rencontre, à commencer par celles de son entraîneur Steve Kerr, relayées par NBC Sports Bay Area.
« Sa vitesse de déplacement et sa faculté à se replacer sont extraordinaires. Il en va de même pour son intelligence de jeu. Il vient systématiquement en aide lorsqu’il est à l’opposé du ballon. Il est l’un des meilleurs défenseurs de l’histoire. »
Une sortie pour le moins élogieuse que le coach de Team USA poursuivait en se livrant au jeu des comparaisons. Coéquipier de grands spécialistes défensifs alors qu’il portait le maillot des Bulls, Kerr lâchait ainsi.
« La différence entre Draymond et Scottie (Pippen), c’est que Draymond est plus costaud et davantage capable de tenir son vis à vis poste bas. A sa décharge, Scottie devait affronter des joueurs comme Patrick Ewing, Hakeem Olajuwon ou Shaquille O’neal à une époque ou le jeu était bien plus tourné vers la raquette. Mais ce ce qui est incroyable avec Draymond, c’est qu’il puisse contrôler aussi bien la peinture que le pick&roll. »
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Poursuivant le parallèle avec les légendes NBA en la matière, Steve Kerr évoquait alors une autre icône au tempérament bien trempé.
« Je pense que la comparaison avec Dennis Rodman est excellente aussi. Draymond, Scottie et Dennis sont comparables, notamment d’un point de vue physique. Ils sont longs et physiques, rapides, complets. Mais au bout du compte ca se passe dans la tête. Et Dennis et Scottie sont deux des défenseurs les plus intelligents que j’aie pu côtoyer. Draymond Green est au même niveau. »
Si l’ancien de Michigan State ne devrait pas rafler son second titre de Defensive Player of the Year à l’issue de la saison, nul doute qu’il pourrait récolter cette saison encore quelques votes. Promis à Victor Wembanyama avant ses soucis de santé, le trophée du meilleur défenseur de l’année devrait se jouer entre Jaren Jackson Jr, Evan Mobley et Dyson Daniels.
Credit : © Kyle Terada-Imagn Images