Les Knicks et les Pacers se retrouvent en finale de conférence Est pour la quatrième fois de leur histoire cette année. Un nouveau volet d’une saga entamée en 1994 alors que Patrick Ewing régnait en maître sur Gotham City. Débarqué voila 3 ans à New York en provenance de Dallas, Jalen Brunson est aujourd’hui le franchise player de NY. Mais aussi l’homme à abattre pour Indiana si les coéquipiers de Pascal Siakam veulent se donner une chance de rallier les NBA Finals pour la première fois depuis 2000.
Interrogé dimanche sur le meneur All-Star de New York lors d’un point presse, Rick Carlisle, l’entraîneur des Pacers, présentait ainsi son plan anti-Brunson.
Ce ne sera pas la tâche d’Andrew Nembhard ou d’Aaron Nesmith, ce sera celle de l’équipe toute entière. Mais on peut aussi penser à Tyrese Haliburton, ou Bennedict Mathurin. Voire à Ben Sheppard aussi.
Poussant l’analyse un peu plus loin, le technicien de 65 ans ne pouvait s’empêcher de dire tout le bien qu’il pensait de Jalen Brunson.
C’est un maître dans l’art de se créer son propre tir. J’ai beaucoup de mal à penser à quelqu’un qui pourrait lui ressembler de ce point de vue dans l’histoire de la ligue. Surtout à un tel niveau. Les grands joueurs on essaie simplement de leur rendre la vie dure. On ne les arrêtera pas. Mais on devra aussi freiner les autres.
Un avis partagé par son pitbull défensif Andrew Nembhard, questionné lui-aussi sur la difficulté d’arrêter Jalen brunson en 1 contre 1.
Il faut jouer dur contre lui. Etre physique. Contester chaque tir. On ne l’arrêtera pas. Il faudra contester chacun de ses tirs. Lui pourrir la vie et espérer qu’il rate ses shoots. Si on joue dur, tout se passera bien.
Ancien coach de Jalen Brunson aux Mavericks, Rick Carlisle prenait le temps d’ouvrir la boîte à souvenirs pour évoquer l’ascension fulgurante du Clutch Player of the Year 2025.
Je crois que personne ne l’imaginait prendre une telle dimension. C’est un garçon en qui peu de gens ont cru depuis ses débuts. Je me suis entretenu avec son entraîneur à Villanova lorsque j’étais à Dallas. Et il m’avait dit que Jalen Brunson était un véritable bulldog, qu’il croyait en lui comme personne. Il était bon à Dallas, il était efficace en attaque et intelligent en défense. Pour autant personne ne le voyait devenir la mega star qu’il est aujourd’hui à New York. Mais je ne suis pas surpris. C’est un homme déterminé, un gagnant, un grand leader.
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Jalen Brunson est prévenu. Il n’aura pas la tâche facile contre les Pacers, pour sa toute première finale de conférence. Premier test à ce niveau de la compétition dans la nuit de mercredi à jeudi lors du Game 1. Une rencontre à suivre dès 2h00 du matin sur beIN SPORTS.
Credit : © Bob DeChiara-Imagn Images
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