Shai Gilgeous-Alexander a régné en maître sur la NBA l’an dernier comme peu de joueurs avant lui. Meilleur marqueur, Champion NBA, MVP de la saison et des finales, le Canadien a brillé individuellement comme collectivement. Un succès total qui qui n’a pas pour autant entamé son ambition au regard de ses récentes déclarations dans le magazine GQ.
Ainsi dans une longue interview parue lundi dans le media étasunien, SGA n’y est pas allé par quatre chemins au moment d’évoquer ses aspirations pour l’exercice 2025-2026, dont le coup d’envoi est prévu dans une semaine. Alors que le journaliste prenait en exemple le doublé réussi par les Warriors en 2017 et 2018, le 11ème choix de la Draft 2018 lâchait ainsi.
C’est le but ultime. Car cela traduit ta domination sur une époque donnée. On a le talent nécessaire, les joueurs, l’alchimie, et l’expérience pour le faire. Mais toutes les planètes doivent s’aligner d’ici au mois de juin 2026 pour y parvenir.
Un constat réaliste au regard du potentiel monstrueux d’Oklahoma City, et un regard lucide sur la réalité du sport, souvent cruelle. Interrogé ensuite sur ses propres performances vis à vis de ses concurrents au sein de la nouvelle génération de joueurs, parmi lesquels Tyrese Haliburton ou Anthony Edwards, Shai Gilgeous-Alexander se voulait très clair.
Il n’y a aucune rivalité avec les gars de mon âge. En revanche je suis toujours impatient d’en découdre avec James Harden, LeBron James, Stephen Curry ou Kevin Durant, des joueurs que j’ai regardé en grandissant. Des gars qui ont marqué la ligue de leur empreinte. Il n’y a pas de meilleur test que de les affronter pour voir si je suis moi aussi capable de faire de grandes choses.
Balayant d’un revers de manche la génération actuelle, le triple All-Star ne pouvait s’empêcher d’avoir un mot pour son grand rival dans la course au MVP l’an dernier: Nikola Jokic.
Il joue pivot et moi meneur. Donc c’est dur de nous comparer. Comme à l’époque où Chris Paul et Dwight Howard dominaient la ligue. C’était impossible de dire lequel était le meilleur.
Shai Gilgeous-Alexander devra gérer une pression nouvelle en 2025-2026. Désormais dans la peau du favori au sortir d’une campagne de toute beauté, l’ancien de Kentucky va passer un vrai test. De ceux qui ont justement fait la renommée des LeBron James, Stephen Curry, et autres Kevin Durant.
A 27 ans passés et à l’aube de sa 8ème saison NBA, l’heure de vérité a sonné pour Shai Gilgeous-Alexander. Au sommet de son art, l’arrière a l’occasion de laisser une trace plus indélébile encore de son passage dans la grande ligue en cas de doublé du Thunder en juin prochain. Suffisant pour, déjà, égaler Kobe ?
Credit : © NATHAN J. FISH/THE OKLAHOMAN / USA TODAY NETWORK via Imagn Images
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