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Pascal Siakam encense ses coéquipiers : « ils m’ont permis de retrouver du plaisir »

Maxime Bodilis

Superbes dans l’attitude, les Pacers se sont rendus les armes à la main face au Thunder dimanche (91-103) dans un Game 7 marqué par la terrible blessure de Tyrese Haliburton au 1er quart-temps. Toujours sous le choc en conférence de presse d’après-match, le coach Rick Carlisle et sa star Pascal Siakam revenaient sur la rencontre et sur la perte de leur meneur All-Star.

Après avoir félicité l’équipe d’OKC et son jeune coach, l’entraîneur lâchait sobrement.

C’était une superbe série. Je suis si fier de mes joueurs, de notre organisation de nos fans.

Avant d’évoquer d’un ton soudain plus grave, le coup du sors subi par son maître à jouer Tyrese Haliburton.

Ce qui est arrivé à Tyrese… Nos coeurs se sont arrêtés de battre. Mais il reviendra. Il reviendra en temps et en heure. Et retrouvera ses moyens.

Prenant le temps de la réflexion, Rick Carlisle ne pouvait s’empêcher de revenir sur la magnifique post season réalisée par l’autre star de l’Indiana.

Il a livré l’une des plus belles campagnes de Playoffs de l’histoire de la NBA, en enchaînant les actions décisives les unes après les autres. Ce que personne n’avait jamais vu jusqu’ici. Il l’a fait au milieu de ses 16 coéquipiers et c’est ce qui rend la chose plus belle encore. Aussi fort soit un joueur, cela reste un sport collectif. Nous pensons fort à lui.

« Le basket n’était plus très amusant pour moi »

Des mots forts repris en coeur par Pascal Siakam, visiblement déçu de n’avoir pu offrir le titre NBA à son coéquipier.

Je suis fier de lui. Il a traversé beaucoup de choses cette saison, à commencer par les critiques. Qu’il a très bien su gérer. Il a continué de se battre, et a fait des choses incroyables sur ces Playoffs. Ca fait mal parce qu’on n’a pas réussi à le faire pour lui. Alors qu’il nous a tout donné. C’est dur. Mais je suis incroyablement fier de lui et de tout ce qu’il a fait cette année. Mais il reviendra plus fort. On est tous derrière lui.

Remontant le temps, le Camerounais se livrait sur l’importance d’Haliburton dans son quotidien dans l’Indiana.

Il est l’une des principales raisons pour lesquelles je suis ici. Et pour lesquelles je prends autant de plaisir. Il y a deux ans, le basket n’était plus très amusant pour moi. Et j’ai été transféré aux Pacers (NB: en provenance de Toronto), où les gars m’ont remonté le moral. Tyrese le premier. Ils m’ont permis de retrouver du plaisir. D’être heureux sur le terrain. Ce que je n’étais plus.

En pleine confession, le champion NBA 2019 avec les Raptors ponctuait son message d’une véritable déclaration d’amour.

J’aime profondément mes coéquipiers et je savoure la chance qui est la mienne d’être ici. Ils m’ont permis de retrouver le plaisir de jouer et je leur en suis très reconnaissant.

« Personne n’a baissé les bras »

Refusant de s’attarder sur la défaite et sur les erreurs commises lors de ce Game 7, à commencer par les nombreuses pertes de balle, Rick Carlisle préférait retenir le positif au moment de faire le bilan.

L’effort que les gars ont fourni pour remporter le 4ème quart-temps est incroyable (23-22). Ca en dit long sur l’état d’esprit de cette équipe, sur ce que représente le basket dans l’Indiana. Personne n’a baissé les bras. Tout le monde s’est battu jusqu’au bout […]. Cette équipe a donné à tous nos fans une bonne raison d’être fiers.

Si les Pacers n’ont pas marqué l’histoire en remportant le trophée Larry O’Brien, ils ont définitivement gagné le respect de toute la planète basket en repoussant toujours plus loin leurs limites. Celles d’une tête de série N°4 passée à 1 mi-temps seulement de renverser le cador, et grand favori, de cette saison NBA 2024-2025.

Credit : © Kyle Terada-Imagn Images

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Rédac' Chef « Basket » chargé de la qualité des contenus et du respect de notre ligne éditoriale. Ancien joueur de la SIG Strasbourg reconverti dans le journalisme. Passé par les centres de formation BeBasket, Reverse et Skweek avant de rejoindre The Playoffs. Biberonné aux dunks de Shawn Kemp et aux duels Pau-Limoges. Fan inconditionnel de Damian Lillard et Laurent Sciarra. Les highlights de Wemby illuminent mes journées. Et le shoot de Diamantidis continue de hanter mes nuits.

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