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NBA Finals : les audiences télé continuent de dégringoler

Maxime Bodilis

Avec une affiche mettant aux prises Indiana et Oklahoma City, soit deux des plus petits marchés de la ligue dans ces NBA Finals 2025, il était évident que les audiences télévisuelles ne battraient pas des records. Pour autant le style de jeu des deux équipes, très tourné vers l’attaque, et les stars en présence à commencer par le néo-MVP Shai Gilgeous-Alexander, pouvaient laisser espérer mieux que les résultats enregistrés jusqu’ici.

Avec seulement 9,2 millions de téléspectateurs par rencontre en moyenne à l’issue du Game 5, et selon Sports Business Journal, les finales enregistrent en effet les pires audiences depuis l’opposition entre le Heat et les Lakers dans la bulle en 2020. Et une baisse de 19% par rapport aux chiffres de la finale de l’an dernier entre Boston et Dallas.

Pire, avec 9,5 millions de curieux venus assister à la démonstration de Jalen Williams lundi, la NBA a mesuré une chute de 22% de son audience en comparaison du Game 5 de 2024 entre Celtics et Mavericks.

Enfin, aucune des 5 rencontres disputées jusqu’ici n’a poussé 10 millions d’américains à s’asseoir devant leur écran et ce, pour la 2ème fois seulement depuis 2003. Seul le triste spectacle offert par les malheureux Cavs de LeBron James face aux Spurs de Tony Parker (MVP de la Finale!) en 2007, avait connu un tel désintérêt (9,7 millions de téléspectateurs maximum sur la série).

A moins que la série ne se termine sur un ultime Game 7 toujours très médiatisé, il ne serait pas étonnant de voir les audiences des NBA Finals 2025 entre les Pacers et le Thunder rester en-deçà de cette barre symbolique.

Credit : © Alonzo Adams-Imagn Images

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Rédac' Chef « Basket » chargé de la qualité des contenus et du respect de notre ligne éditoriale. Ancien joueur de la SIG Strasbourg reconverti dans le journalisme. Passé par les centres de formation BeBasket, Reverse et Skweek avant de rejoindre The Playoffs. Biberonné aux dunks de Shawn Kemp et aux duels Pau-Limoges. Fan inconditionnel de Damian Lillard et Laurent Sciarra. Les highlights de Wemby illuminent mes journées. Et le shoot de Diamantidis continue de hanter mes nuits.

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