SPORTS
Pronostics
Paris Sportifs
Culture US
NBA
SPORTS Pronostics Paris Sportifs Culture US
+18 | Jouer de manière responsable | Contenu commercial

Le 12 juin 2011, les Mavs d’un certain Rick Carlisle raflaient leur premier titre NBA

Maxime Bodilis

Rick Carlisle a peut être signé mercredi la plus grosse victoire de l’histoire des Pacers en remportant le Match 3 des NBA Finals. De retour aux commandes de la série (2-1) alors que le Game 4 se tiendra une fois de plus à Indianapolis, le technicien de 65 ans est dans une situation rêvée pour offrir aux Pacers le premier sacre de leur histoire. Un scenario hautement probable sachant qu’historiquement 80% des équipes prenant l’avantage au Game 3 d’une série de Playoffs finissent par l’emporter.

Mais si les coéquipiers de Pascal Siakam courent toujours après leur première couronne, Rick Carlisle, lui, entend bien arborer une seconde bague de champion. Passé notamment par Detroit et Dallas à ses débuts dans le coaching, l’ancien arrière des Boston Celtics a goûté l’ivresse d’un titre NBA dans le Texas. Un succès remporté il y a 14 ans jour pour jour.

A la tête d’une féroce équipe des Mavs (57v-25d, 2ème à l’Ouest), emmenée par Dirk Nowitzki et un superbe collectif (8 joueurs à plus de 8 points), Carlisle sortait les Blazers de LaMarcus Aldridge au 1er tour (4-2) avant de sweeper les Lakers de Kobe Bryant en demi-finale de conférence. Sans pitié pour la jeunesse d’OKC et de son tandem Russell Westbrook-Kevin Durant (4-1) en finale de conf’, les Texans rejoignaient les NBA Finals pour la seconde fois en 5 ans pour y affronter une équipe de légende: le Heat du trio Wade – James – Bosh !

Une équipe bénéficiant à l’époque d’une aura sans pareil, ultra-médiatisée suite au choix de LeBron James de la re rejoindre en qualité de Free Agent quelques mois plutôt. Une escouade donnée favorite par les bookmakers, mais en proie, aussi, à une terrible pression du résultat après les ambitions affichées par le King et ses deux acolytes lors de leur présentation au public Floridien au coup d’envoi de la saison.

Après une entame poussive qui voyait les Floridiens prendre l’avantage dès le Game 1, Dallas arrachait le Game 2 d’une courte tête (95-93) sur un cinglant 14-2 conclu d’une pénétration main gauche de Dirk Nowitzki. Miami réagissait dès le Game 3 mais Dallas recollait au match suivant dans un finish étouffant (86-83) et en dépit des 32 unités de Dwyane Wade côté floridien.

Sur leur lancée, les Texans raflaient les deux rencontres suivantes sans sourciller (9,5 points d’écart), profitant notamment de la fébrilité de LBJ (17,8 points par match, 3ème scoreur de Miami sur la finale) pour s’offrir le tout premier sacre de leur histoire. Un succès marqué du sceau d’un Dirk Nowitzki puérilement moqué par LBJ et D-Wade pour ses petits soucis de santé à l’issue du Game 5. En mission pour ne pas mordre une nouvelle fois la poussière sur la dernière marche après l’échec de 2006 (face au Heat, déjà), l’Allemand terminait logiquement MVP des finales.

Un scenario que Rick Carlisle aimerait sans nul doute revivre cette saison. Un rêve que l’ex-entraîneur des Pistons pourra véritablement caresser en cas de victoire vendredi dans le Game 4. Une rencontre à suivre en direct sur beIN SPORTS dès 2h30 du matin dans la nuit de vendredi à samedi.

Credit : © Matthew Emmons-Imagn Images

nba nba

Rédac' Chef « Basket » chargé de la qualité des contenus et du respect de notre ligne éditoriale. Ancien joueur de la SIG Strasbourg reconverti dans le journalisme. Passé par les centres de formation BeBasket, Reverse et Skweek avant de rejoindre The Playoffs. Biberonné aux dunks de Shawn Kemp et aux duels Pau-Limoges. Fan inconditionnel de Damian Lillard et Laurent Sciarra. Les highlights de Wemby illuminent mes journées. Et le shoot de Diamantidis continue de hanter mes nuits.

Lire la suite