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May 16, 2025; New York, New York, USA; Boston Celtics guard Jaylen Brown (7) walks off the court after losing to the New York Knicks in game six in the second round of the 2025 NBA Playoffs at Madison Square Garden. Mandatory Credit: Brad Penner-Imagn Images
May 16, 2025; New York, New York, USA; Boston Celtics guard Jaylen Brown (7) walks off the court after losing to the New York Knicks in game six in the second round of the 2025 NBA Playoffs at Madison Square Garden. Mandatory Credit: Brad Penner-Imagn Images
Les Celtics, champions en titre, sont désormais en vacances après leur lourde défaite la nuit dernière face aux Knicks (119-81). Boston a perdu la série 4-2 et s’arrête donc en demi-finales de la conférence Est. Une élimination difficile à encaisser, d’autant plus quand on connaît la rivalité historique entre Boston et New York.
Le pire scénario possible ?
En tant que tenants du titre, se faire éliminer la saison suivante sans même atteindre les Finales NBA est déjà une immense frustration, d’autant plus quand on a été privé de l’un de ses meilleurs joueurs, Jayson Tatum. Les Celtics visaient un nouveau sacre, un objectif rendu impossible par cette élimination prématurée. Après la rencontre, Jaylen Brown s’est présenté en conférence de presse et a comparé cette défaite à… la mort.
“Les choses ne se sont pas passées comme prévu pour nous cette année, c’est malheureux. On va garder la tête haute quoi qu’il arrive. Perdre face aux Knicks, c’est la mort, mais on m’a toujours dit qu’il y a de la vie après la mort, donc on va se préparer pour la suite.”
"Losing to the Knicks, you know, feels like death."
Une déclaration qui peut surprendre, mais qui prend tout son sens quand on connaît l’histoire entre ces deux villes.
Boston – New York, une rivalité de longue date
Au-delà de leur statut de franchises historiques de la NBA, les Knicks et les Celtics représentent deux villes en opposition depuis des siècles. Boston et New York entretiennent une rivalité qui remonte à bien avant la Révolution américaine. Pendant plus d’un siècle après sa fondation, Boston dominait sans conteste le paysage éducatif, culturel, artistique et économique des États-Unis. Son statut de port majeur, proche de l’Europe, ainsi que la présence d’institutions d’élite et de centres industriels puissants ont consolidé cette suprématie pendant longtemps. À cette époque, New York était souvent perçue comme la parvenue de la famille : une ville bruyante, surpeuplée et insalubre, face à une Boston aristocratique, raffinée et bien ordonnée.
Cette rivalité s’est aussi exprimée dans le sport, notamment au baseball, avec deux franchises de MLB : les New York Yankees et les Boston Red Sox. En 1919, le propriétaire des Red Sox, Harry Frazee, céda la vedette Babe Ruth aux Yankees. Cette décision marqua le début d’une disette de 86 ans sans le moindre titre en Série mondiale pour Boston. De cette longue traversée du désert naquit une superstition devenue légendaire : la « Malédiction du Bambino », l’un des aspects les plus emblématiques de la rivalité entre les deux franchises.
Après cette qualification pour les finales de conférence Est aux dépens de Boston, les fans des Knicks se sont montrés particulièrement chambreurs lorsqu’ils ont croisé le bus des Celtics.
Les supporters new-yorkais ont également multiplié les provocations verbales tout au long de la série, ne se privant pas d’adresser quelques « mots doux » à leurs rivaux.
Après plusieurs décennies, New York retrouve ce stade avancé des playoffs. Symbole de cette renaissance : l’échange gagnant entre Julius Randle et Karl-Anthony Towns. De leur côté, les Celtics devraient connaître des changements dans leur effectif cet été, comme cela était pressenti en cas d’échec.
Journaliste polyvalent sur le football américain, j’écris aussi des articles sur le basket. Commentateur sur Twitch et sur YouTube. Passé par Eurosport notamment. Un mix d’Eminem et de OBJ, fan inconditionnel de Patrick Mahomes et Lebron James