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Héros des Pacers au Garden, Aaron Nesmith « n’avait pas conscience » de ses exploits

Maxime Bodilis

Les Pacers on renversé les Knicks en prolongation mercredi (138-135 A.P.) dans un match au scenario incroyable. Mené de 14 points à moins de 3 minutes du terme du temps réglementaire, Indiana a trouvé les ressources pour recoller au score avant de plier l’affaire en overtime. Un exploit marqué du seau d’un homme : Aaron Nesmith.

Plus connu pour ses prouesses défensives et son énergie débordante, l’ailier des Pacers a claqué la bagatelle de 6 tirs primés dans le 4ème quart-temps pour sauver les protégés de Rick Carlisle et s’emparer d’un record de Playoffs par la même occasion. Bouclant la rencontre avec 30 points au compteur, dont 20 inscrits dans le 4ème acte avant que Tyrese Haliburton, d’un nouveau coup de maître, n’arrache la prolongation à la sirène.

Interrogé sur son match héroïque au sortir des vestiaires, Aaron Nesmith glissait humblement.

J’ai fait ce dont l’équipe avait besoin. J’étais en rythme, et je me sentais bien, donc j’ai continué de shooter. Je n’avais pas vraiment conscience de ce que j’étais en train de réaliser sur le moment. Je voulais juste remporter le match.

Evoquant son incroyable réussite au tir (8 sur 9 derrière l’arc), le N°23 des Pacers livrait ainsi.

C’est incroyable. C’est sûrement la meilleure sensation au monde. Quand on a cette impression de shooter dans la mer et que chaque tir pris va rentrer, c’est tellement bon.

Habitué aux renversements de situation les plus incroyables avec Indiana, à l’image des hold up réalisés dans la série face aux Cavaliers en demi-finale de conférence, Aaron Nesmith ne boudait pas pour autant son plaisir.

C’est toujours fun, toujours très spécial. C’est pour ces moments-là qu’on vit. Pour cela qu’on travaille chaque jour. Et on va continuer de le faire.

Aux premières loges pour voir Tyrese Haliburton éteindre le Garden d’un tir aussi culotté qu’improbable dans sa réalisation pour mettre les deux équipes à égalité au buzzer du dernier acte, le 14ème choix de la Draft NBA 2020 déclarait, admiratif.

J’étais sous le panier et je me suis dit « ça va rentrer! ». Puis j’ai vu le ballon monter avant de redescendre dans le cercle. C’est un joueur et un homme exceptionnel. Il continue de m’impressionner.

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Aaron Nesmith ne s’enflammait pas pour autant. Aussi belle fut la remontée des Pacers mercredi au MSG, le natif de Caroline du Sud ne manquait pas de rappeler que la série ne faisait que commencer.

Ce n’est qu’un match. On a beaucoup de choses à améliorer pour préparer le match 2, où il nous faudra prendre un meilleur départ. Car on ne peut pas se permettre de se retrouver dans de telles situations. La seule chose dont on ait parlé dans le vestiaire après le match, c’est du fait qu’on n’avait pris qu’un match. Il va falloir en gagner trois de plus.

Pour son deuxième match à la maison vendredi, New York devra impérativement rebondir pour ne pas perdre pied dans cette finale de conférence Est. Désormais prévenus, les Knicks n’auront d’autre choix que de jouer 48 minutes pour espérer l’emporter face à cette équipe des Pacers d’une résilience à toute épreuve.

Credit : © Brad Penner-Imagn Images

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Rédac' Chef « Basket » chargé de la qualité des contenus et du respect de notre ligne éditoriale. Ancien joueur de la SIG Strasbourg reconverti dans le journalisme. Passé par les centres de formation BeBasket, Reverse et Skweek avant de rejoindre The Playoffs. Biberonné aux dunks de Shawn Kemp et aux duels Pau-Limoges. Fan inconditionnel de Damian Lillard et Laurent Sciarra. Les highlights de Wemby illuminent mes journées. Et le shoot de Diamantidis continue de hanter mes nuits.

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