Si la NBA Free Agency a officiellement débuté le 1er juillet dernier, les franchises de la grande ligue, autorisées à discuter avec leurs propres joueurs dès l’issue de leur saison, n’ont pas attendu l’ouverture du marché pour préparer le prochain exercice. De nombreux moves ont ainsi été opérés depuis le sacre de Shai Gilgeous-Alexander et du Thunder lors du Game 7 des NBA Finals face aux Pacers. Une avalanche de signatures qui promet de remodeler le visage de la NBA en 2025-2026, parmi lesquelles quelques erreurs de castings ou de jugement.
The Playoffs vous propose de faire le point sur ces moves aventureux dont on peine à comprendre la logique, qu’il s’agisse d’équation financière et / ou sportive.
Difficile de jeter la pierre aux Clippers après la belle saison réalisée par James Harden. Auteur de 22,8 points de moyenne et 8,7 passes décisives en saison régulière, le barbu a retrouvé de sa superbe l’an dernier et trouvé une forme d’équilibre au sein du groupe de Ty Lue. Pour autant les 81M$ sur deux ans offerts au natif de Los Angeles ont de quoi surprendre au regard des ambitions affichées de la franchise depuis plusieurs années : décrocher un premier titre NBA.
JAMES HARDEN VA RE-SIGNER POUR 2 ANS AVEC LES CLIPPERS 🚨
— First Team (@FirstTeam101) June 29, 2025
À bientôt 36 ans, James Harden a décliné sa player option et s’apprête à prolonger son aventure avec les Clippers pour deux saisons ! pic.twitter.com/ntAOUSEbjz
Aussi fort soit-il, James Harden n’a jamais fait gagner aucune équipe en post season. Pire, le 3ème choix de la Draft 2009 a souvent peiné en Playoffs à titre personnel, à l’image de sa fin de série compliquée face aux Nuggets (défaite 4-3 au premier tour) au printemps dernier (15,2 points à 42% sur les 4 derniers matchs). Une mauvaise habitude qui aurait pu pousser les Clippers à revoir leur stratégie pour un joueur désormais âgé de bientôt 36 ans et dont le prime se situe clairement derrière lui.
La somme dépensée pour prolonger le Californien aurait pu permettre aux Clips de se renforcer différemment, voire de signer le meilleur meneur de la Free Agency : Josh Giddey. De quoi continuer de jouer les premiers rôles la saison prochaine avec, certes moins d’expérience mais davantage de défense, et d’assurer l’avenir de la franchise à la mène. L.A. n’aura d’autre choix que de remporter le titre NBA d’ici 2027 pour valider sa décision.
Qu’on soit clairs, Luke Kornet est un bon basketteur et un renfort de qualité pour les Texans. Auteur de sa meilleure saison en carrière l’an dernier avec 6,0 points et 5,3 rebonds de moyenne en 73 matchs, l’ex-Knick a rendu de fiers services dans la peinture aux Celtics. Travailleur de l’ombre, habitué des basses besognes, Kornet est un bon protecteur de cercle (1,0 contre de moyenne en 18,6 minutes de temps de jeu) et un finisseur de grande qualité (66,8% au tir).
Free agent center Luke Kornet has agreed to a four-year, $41 million deal with the San Antonio Spurs, sources tell ESPN. Key frontcourt addition for the Spurs, who negotiated a contract tonight with Kornet's agent Max Wiepking of Gersh Sports. pic.twitter.com/cLnXxWJ2cv
— Shams Charania (@ShamsCharania) June 30, 2025
Pour autant était-il vraiment nécessaire de lâcher plus de 10M$ la saison pour un joueur de son niveau ? Qui plus est sur 4 ans pour un joueur qui fêtera ses 30 ans le 15 juillet prochain ? La manoeuvre a de quoi surprendre, notamment au regard des agents libres disponibles ou récemment signés, à l’image de Deandre Ayton, recruté par les Lakers pour 16,6M$ seulement sur deux ans. Bref, si le joueur n’est pas véritablement en cause, le montant du chèque et la durée du bail sentent bon la mauvaise idée pour les Spurs, dont l’empressement à signer Luke Kornet a aussi pu surprendre. Surtout pour un joueur dont on se demande bien s’il pourra évoluer aux côtés de Victor Wembanyama dans la NBA actuelle.
Comment ne pas imaginer non plus que Guerschon Yabusele aurait constitué une meilleure option pour les éperons, vierges de tout poste 4 shooteur pour étirer les lignes aux côtés de Stephon Castle, Dylan Harper et Wemby. Vu le prix déboursé par les Knicks (12M$ sur 2 ans), l’affaire aurait vité été entendue.
Les Kings n’arrêteront jamais de nous surprendre ! Non contents d’avoir reformé un duo de losers (du côté de Chicago) en la personne de Zach LaVine et DeMar DeRozan à la trade deadline, les Californiens ont cette fois sorti le chéquier pour s’attacher les services de Dennis Schröder pour les 3 prochaines saisons. Si à l’image du cas Luke Kornet, la valeur du joueur n’est pas réellement mise en cause ici, c’est davantage le profil du joueur qui pose question aujourd’hui à Sacramento.
Free agent guard Dennis Schroder has agreed to a three-year, $45 million deal with the Sacramento Kings, sources tell ESPN. Kings officials and Mark Bartelstein of @PrioritySports finalized the deal Tuesday. pic.twitter.com/Tl1kViu4yW
— Shams Charania (@ShamsCharania) July 1, 2025
Inspirés offensivement l’an dernier (10ème attaque), les Kings ont comme souvent souffrent de l’autre côté du parquet (19ème défense NBA en 2024-2025). Un état de fait qui a finalement privé les protégés de Doug Christie de Playoffs mais qui n’a pas empêché le front office des Kings de miser sur le meneur allemand, pourtant souvent ciblé par les attaques adverses tout au long de sa carrière. Car s’il a tout du 6ème homme parfait pour amener du dynamisme et du scoring, l’ex-Laker n’est pas réputé pour ses qualités défensives.
Outre ces limites, Schröder présente surtout un profil très similaire à celui de Malik Monk, le pétard ambulant de Sactown, auteur de sa meilleure saison en carrière l’an dernier (17,2 points et 5,6 assists). N’aurait il pas été préférable du côté des Kings de miser sur le développement de Devin Carter, excellent défenseur et sous contrat jusqu’en 2027 en Californie, voire le prometteur Keon Ellis, et de garder de la flexibilité financière pour combler les lacunes de l’équipe ? Pour s’offrir par exemple un parfait 3 and D comme Dorian Finney-Smith, chipé par les Rockets aux Lakers dès l’ouverture de la NBA Free Agency, ou un stretch 5 défensif comme Myles Turner (parti aux Bucks lors de la NBA Free Agency), quitte pour cela à sacrifier quelques assets.
Credit : © Jason Parkhurst-Imagn Images
Rédac' Chef « Basket » chargé de la qualité des contenus et du respect de notre ligne éditoriale. Ancien joueur de la SIG Strasbourg reconverti dans le journalisme. Passé par les centres de formation BeBasket, Reverse et Skweek avant de rejoindre The Playoffs. Biberonné aux dunks de Shawn Kemp et aux duels Pau-Limoges. Fan inconditionnel de Damian Lillard et Laurent Sciarra. Les highlights de Wemby illuminent mes journées. Et le shoot de Diamantidis continue de hanter mes nuits.
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