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Finales NBA 2024 : Les Celtics auront-ils trop de pression pour finir le travail ?

Romain Balle

NBA – Match 5 la nuit prochaine (2h30 heure française) des Finales NBA 2024. Les Celtics auront leur première opportunité de remporter le titre devant leur propre public, mais il ne faudra pas être rattraper par la pression.

 

17 Juin. Oui, c’est la bien la doute du jour, mais nous le savons, les américains ne font rien comme les autres. Si la date du jour porte à sourire c’est parce que cette nuit, les Boston Celtics auront la chance de pouvoir décrocher le titre suprême dans le basket devant leur fidèle public du TD Garden.

Mais le 17 Juin, c’est aussi la date à laquelle ces mêmes Celtics avaient remporter leur dernier titre NBA, devant leur public, en 2008. Il faudra donc cette nuit faire en sorte que cette date devienne culturelle pour le basket à Boston, mais attention à ne pas se mettre trop de pression.

 

La pression, l’effectif de ces Celtics actuels y a pourtant été déjà confronté à de nombreuses depuis le début de leur carrière sans que cela ne prenne pour autant une issue favorable.

Un match 7 en finale de conférence en 2018 perdu à domicile, 1 seul match à domicile gagné lors des finales 2022 face aux Warriors mais surtout, l’épisode le plus douloureux, la défaite lors du match 7 face au Heat l’an dernier au TD Garden alors que les hommes en verts étaient menés 3-0 et avaient sûrement la plus belle opportunité d’entrer dans l’histoire en devenant la première équipe à faire la remontée intégrale.

 

Les Celtics avaient vu les Warriors décrocher le titre sur leur parquet du TD Garden en 2022. Mandatory Credit: Bob DeChiara-USA TODAY Sports

 

Alors, la pression rongera-t-elle Boston cette nuit au moment de remporter un titre sur leur parquet alors qu’ils n’ont perdu que deux matchs à domicile sur toute cette campagne de Playoffs 2024 ?

Jayson Tatum, leader de cette équipe ne voit pas les choses de cette façon.

« Je ne vois pas cela comme de la pression. Je me rends bien compte, qu’à ce moment précis de la saison, à savoir le temps des Playoffs et d’être en finale pour la deuxième fois, que quand je conduis dans la ville et que je vais à la station essence ou que je vais chercher une glace, comme hier, il y a des accessoires des Celtics partout.

Tout le monde est super enthousiaste avec cette équipe et ce que nous avons accompli et ce que nous avons la chance d’accomplir. Tu ressens l’amour et le soutien de tout le monde dans la ville de Boston et à quel point ils veulent que nous gagnions. […] Donc je ne vois pas cela comme de la pression.

Juste un soutien inconditionnel et le fait que nous avons une communauté de supporters incroyable ici. » déclarait celui dont on attend plus dans ces Finales (20.0 points, 7.8 rebonds à 36.5% de réussite au tir en moyenne) mais aussi celui qui a su élever son niveau de jeu à des moments importants dans sa carrière comme lorsqu’il avait inscrit 51 points face aux Sixers dans le Game 7 de l’année dernière.

Son de cloche plutôt similaire de la part de son partenaire en crime favori avec qui il a tout vécu, ou presque, depuis le début de sa carrière, Jaylen Brown qui vit lui de meilleures finales (20.8 points, 49.2% au tir et 1.5 interceptions de moyenne) et qui fonce tout droit vers un titre de MVP des Finales.

« Nous avons un grand groupe, résilient, et nous n’aimons pas perdre. On fait de notre mieux pour se préparer chaque soir, chaque match et on s’occupe du prochain match au calendrier. Je pense que nous sommes prêts pour le match 5. Je pense que c’est la meilleure réponse que je peux vous donner. Je pense qu’on est prêts. » amorçait-il avant de poursuivre,

« On est à la maison et on a hâte. C’est ce pourquoi on travaille. On est au précipice d’accomplir ce à quoi on se prépare au début de la saison. Donc je pense que ce n’est pas difficile pour tous les gars dans ce vestiaire d’être sur la même longueur d’ondes. Il faut juste que tout le monde se rappelle que c’est une possession à la fois. On le fait ensemble et on se bat comme si nos vies en dépendaient. Je pense que ça va aller. » finissait-il par affirmer, lui qui doit impérativement oublier sa prestation catastrophique au match 4 ponctuée par 10 points, 1 rebond, 25% de réussite au tir et 2 ballons perdus.

Jayson Tatum encore rappelait aussi hier l’importance de Joe Mazzulla et de son staff dans l’approche mentale d’un tel rendez-vous qui paraît presque immanquable.

« [Le coach] Joe [Mazzulla] a fait du bon boulot aujourd’hui [hier] en nous rappelant que c’est normal de sourire pendant les batailles. C’est normal de s’amuser pendant des moments à haute pression. C’est ce qui rend notre équipe spéciale et unique.

On aimerait gagner [la nuit prochaine], plus que tout. Mais si ça n’arrive pas, ce n’est pas la fin du monde. Nous aurons d’autres opportunités. Donc il s’agit d’intégrer de ne pas abandonner cette idée. […]. Le match 5 est le plus gros match de la saison parce que c’est le prochain match au programme. Donc il faut y aller avec cet état d’esprit et s’amuser.

C’est vraiment ce dont nous avons parlé aujourd’hui [hier]. Retrouver du plaisir à jouer et être une équipe. » livrait le numéro 0 des Celtics qui espère enfin obtenir sa première bague à l’âge de 26 ans.

 

Jayson Tatum en discussion avec son coach Joe Mazzulla (à droite). Mandatory Credit: Winslow Townson-USA TODAY Sports

 

Mais la carte de la bonne humeur et du plaisir suffira-t-elle dans un moment de tension extrême en fin de match, ou en cas de grosse entame de Dallas qui entraînerait un grand écart, ou même tout simplement lorsque Boston sera dans le dur ?

Seul l’avenir le sait, mais Mazzulla espère bien compter sur les nombreux vétérans de cette équipe parmi lesquels nous pouvons inclure le duo Brown-Tatum (235 matchs de Playoffs à eux deux), sans oublier le soldat Al Horford (185 matchs de Playoffs) ou encore Derrick White (71 matchs de Playoffs) et Jrue Holiday (88 matchs de Playoffs et champion en 2021).

Les Celtics auront donc beaucoup de cartes à jouer à jouer la nuit prochaine grâce à une profondeur d’effectif délirante, probablement la meilleure en NBA, malgré l’incertitude toujours régnante autour du statut de Kristaps Porzingis.

Mais l’élément le plus rassurant pour les Celtics reste peut-être cette statistique folle sur l’entièreté de la saison 2023-2024 : ils n’ont jamais perdu deux matchs de suite.

La nuit prochaine, Boston sombrera soit dans une ivresse de joie soit dans le doute absolu. Rendez-vous 2h30 heure française dans un TD Garden à n’en pas douter explosif.