La MLB crée un comité de réforme économique

Avec la situation délicate que traverse Bally Sport et les dépenses sans limites des Mets, la MLB a crée un comité de réforme économique pour répondre à ces nouveaux challenge.

En réponse aux inquiétudes suscitées par les récentes dépenses extravagantes des Mets de New York et les problèmes persistants liés à la faillite imminente de Bally Sports, la Major League Baseball a créé un « comité de réforme économique » pour examiner les moyens d’améliorer la structure économique du baseball.

Selon le commissaire Rob Manfred, le comité a été formé pour régler quelques problèmes urgents, dont l’un est la situation des médias locaux. L’objectif est de réévaluer le côté revenus de l’industrie, qui a traditionnellement été difficile en raison de la dynamique des médias locaux enracinée.

« Cela est venu de la reconnaissance de quelques problèmes – un nouveau, un ancien – qui étaient particulièrement aigus pour nous », a déclaré le commissaire Rob Manfred, selon Evan Drelich de The Athletic. « Le nouveau, c’est la situation des médias locaux. Je pense que les gens y voient une opportunité de repenser un peu le côté des revenus de la maison, ce qui a été difficile dans notre sport. Les gens sont ancrés dans leur vie locale (dynamique des médias). « 

Les rapports suggèrent que certains propriétaires de la MLB ne sont pas satisfaits de la structure financière de la ligue, un an seulement après avoir convenu d’une nouvelle convention collective avec les joueurs à la suite d’un lock-out hivernal.

Étant donné qu’il reste quatre ans à cette convention, il est peu probable que la propriété soit en mesure d’apporter des changements importants concernant le partage des revenus et d’autres problèmes liés au baseball dans un avenir immédiat. Cependant, ils peuvent envisager d’autres méthodes pour mettre en œuvre des changements dans leurs propres rangs.

Diamond Sports Group est la société mère de 19 chaînes Bally Sports, qui diffusent 14 équipes MLB de manière locale. La faillite semble être l’issue à court-terme pour l’entreprise. Si tel est le cas, la MLB espère être en mesure de distribuer numériquement les matchs de ces équipes.

Vers le salary cap ? 

Les dépenses presque sans compter de Steve Cohen chez les Mets ont soulevé de grosses inquiétudes au sein des propriétaires des franchises, notamment celles des « petits marchés ».

L’hiver dernier, la MLB et la MLBPA se sont mis d’accord pour la mise en place d’un nouveau palier de taxe qui a été communément appelé la « Taxe Cohen ». Le propriétaire des Mets n’a pas hésité une seule seconde pour dépasser le plafond le plus hait placé à 297 millions de dollars.

L’inquiétude pour Manfred et la MLB est de revivre la même situation qu’en 1994 lorsque la grève avait été déclaré en raison de conflits entre propriétaires.

« Les propriétaires commencent maintenant à ne pas s’aimer, pas seulement personnellement, mais l’économie du sport est quelque chose que vous allez devoir résoudre. Mais ça n’arrivera pas avant 2026. Ils ne rouvrent pas la convention collective. Mais… ils travaillent sur la nouvelle convention. Maintenant. »

Mais l’instauration d’un salary cap est encore une chose qui semble lointaine. EN effet, l’instauration d’un plafond maximum impliquerait aussi une plafond de dépenses minimum ce que certaines franchises pourraient ne pas vouloir comme semble l’indiquer à demi-mot Rob Manfred.

L’impact potentiel du comité reste à voir. Cela peut servir de moyen pour la MLB de proposer des changements importants à l’Association des joueurs, tels que des plafonds salariaux formels, le partage des revenus ou d’autres ajustements notables. Alternativement, il pourrait fonctionner principalement comme un outil politique pour le commissaire Manfred pour apaiser les préoccupations des propriétaires mécontents.