Cette décision intervient après une lutte prolongée pour trouver un promoteur pour l’événement. Initialement convenus dans la nouvelle convention collective de mars 2022 entre la MLB et l’association des joueurs, la venue à Paris constituaient une partie importante des efforts d’expansion internationale de la MLB.
Cependant, ces derniers mois ont révélé un manque flagrant de progrès pour rendre ces matchs financièrement viables.
Cette évolution constitue un revers pour la portée mondiale de la MLB, qui avait pris de l’ampleur ces dernières années. L’accord pour jouer à Paris, qui était une extension de la convention collective, représentait une démarche stratégique visant à élargir l’attrait du baseball au-delà de l’Amérique du Nord.
Les projets internationaux de la MLB ont été un mélange de succès et de revers. La ligue a fait des débuts réussis à Londres en 2019, les Yankees de New York remportant les deux matchs contre les Red Sox de Boston au stade olympique de West Ham.
Cependant, la pandémie a contrecarré une série de 2020 à Londres entre les Cardinals de St. Louis et les Cubs de Chicago, bien qu’ils aient réussi à diviser une série de deux matchs en juin de cette année. Les Mets et les Phillies devraient également jouer à Londres les 8 et 9 juin 2024.
Si l’on considère la stratégie internationale plus large de la MLB, l’annulation de Paris apparaît comme une anomalie dans le contexte de matchs réussis dans d’autres villes du monde. Séoul devrait accueillir ses premiers matchs de saison régulière en mars 2023, un événement marquant pour le baseball en Corée du Sud. De plus, la saison 2023 verra des matchs à Mexico, un lieu cohérent dans le calendrier international de la MLB.
La convention collective prévoit également des matchs à Tokyo, Mexico et San Juan, Porto Rico, en 2025, suivis de matchs à Londres, Mexico et San Juan en 2026. Ces plans indiquent l’engagement de la MLB à maintenir une présence mondiale. , malgré le revers parisien.
Pour la France, c’est un énorme coup dur pour le développement de ce sport sur le territoire alors que le nombre de licencié n’a jamais été aussi important dans l’héxagone et que le nombre de jeune français évoluant au niveau universitaire aux États-Unis n’a jamais été aussi élevé.
Credit: Jesse Johnson-USA TODAY Sports
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